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La semaine de grève tournante touche à sa fin pour les enseignants: y aura-t-il d'autres actions?

Les enseignants achèvent ce vendredi leur semaine de grève tournante. Ils veulent se faire entendre par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la taille des classes, sur les nominations, sur la fin de certaines filières techniques ou encore sur les questions de départ à la pension.

Ce vendredi matin, les syndicats ont dressé le bilan de la semaine de grève tournante. D'autres actions sont-elles envisagées dans les prochaines semaines ? Si on parle de grève spécifique à l'enseignement, il y a bien une journée d'action plus globale le 29 avril, à laquelle les enseignants participeront. Comme elle tombe pendant les vacances de printemps, cela n'aura pas d'impact sur le programme de nos enfants.

Pour le reste, même si le bilan de cette semaine est que "tout va mal ou que tout ce qui est proposé par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles va dans la mauvaise direction", il ne serait pas question, a priori, d'organiser de nouvelles journées de grève d'ici la fin de l'année scolaire, pour épargner les étudiants, mais aussi pour donner une chance à la concertation avec le gouvernement.

 

Les choses pourraient aussi tourner autrement, selon deux responsables syndicaux. "Aujourd'hui, la balle est dans le camp du politique. Comment vont-ils réagir à nos actions ? Je vous le répète, s'il n'y a pas de réaction, alors là on devra retourner vers la base, et voir comment, le plus efficacement possible, nous pouvons réagir. Si les affiliés sont pour des grèves telles que dans les années 90, il faut qu'ils nous le disent, et s'ils sont prêts à partir pour autant de temps, alors nous partirons pour autant de temps. Mais c'est à eux de nous dire s'ils sont prêts à rentrer dans un combat comme celui-là", déclare Roland Lahaye, le secrétaire général de la CSC Enseignement.

"L'essentiel est de préserver la fin de l'année scolaire, mais si nous ne sommes pas entendus, effectivement, on entend la base. La base nous dit il faut y aller maintenant, il faut être plus dur. Nous souhaitons, nous, pouvoir laisser la place au dialogue actuellement", Adrien Rosman, coordinateur communautaire pour le Setca-Sel.

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