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Les cuisiniers amateurs qui vendent leur production alimentaire en ligne, sur les réseaux sociaux notamment, doivent se faire connaitre auprès de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaine alimentaire (Afsca), rappelle jeudi l'organisme dans un communiqué. Cet enregistrement permet à l'Afsca de rapidement réagir en cas d'incident, ainsi que d'éviter toute concurrence déloyale avec les professionnels du secteur.
En 2022 et 2023, plus de 450 plaintes concernant des ventes alimentaires sur des plateformes en ligne ont été déposées auprès de l'Afsca. Une partie de ces plaintes portait sur des produits alimentaires faits maison, tels que des pâtisseries et des repas préparés, vendus via les réseaux sociaux. Il s'est avéré que, dans une large majorité des cas, les vendeurs ne disposaient pas d'une autorisation de vente officielle.
L'Afsca rappelle toutefois qu'une telle autorisation est nécessaire car, tout chef amateur qui fait de la vente en ligne "fait partie de la chaîne alimentaire et est donc responsable de la sécurité alimentaire de ses produits". Dans le cas où des consommateurs tombent malades, l'agence doit notamment pouvoir déterminer où se situe le problème dans le processus de production. Par ailleurs, cela permet d'éviter toute concurrence déloyale avec les professionnels du secteur, soumis à des règles sanitaires strictes.
L'organe fédéral rappelle dès lors aux consommateurs qu'il est important de pouvoir retrouver des informations suffisantes sur le site d'une boutique en ligne ou sur sa page sur les réseaux sociaux, tels que son nom, ses coordonnées et son numéro d'entreprise. Si le vendeur préfère communiquer par des canaux privés tels que Messenger ou Whatsapp, et qu'il ne veut pas révéler ses coordonnées, "il convient de rester sur ses gardes", conclut l'Afsca.