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Le coût de l'île énergétique Princesse Elisabeth s'envole et pose question: "Une décision sera prise au mois de mai"

Les deux premiers caissons de l'île énergétique artificielle Princesse Elisabeth ont été placés en mer du Nord. Elia, a publié les premières images. Un projet gigantesque dont le coût pose question. Le gouvernement fédéral doit d'ailleurs encore se prononcer sur l'investissement alloué à ce nouveau parc éolien offshore.

Ils sont immenses et pèsent 22.000 tonnes chacun. Les deux premiers caissons de l'île énergétique Princesse Elisabeth viennent d'être placés. C'est une étape importante qui commence. "C'est des blocs énormes, c'est des blocs qui font 60 mètres de longueur, plus ou moins 30 mètres en hauteur et en largeur", décrit Jean Fassiaux, porte-parole d'Elia. "Ils sont acheminés en bateau. Donc c'est un travail qui nécessite vraiment beaucoup de précision. Et actuellement, il y a plus ou moins 150 personnes qui travaillent sur ce chantier".

Le projet est gigantesque. Cette plateforme artificielle doit à terme centraliser et assurer la distribution de toute l'électricité produite par le nouveau parc éolien en mer du Nord.

Le spécialiste des questions énergétiques, Damien Ernst, détaille l'intérêt de cette île : "Jusqu'à présent, par gros parc éolien, on mettait une prise et puis on tirait un câble de cette prise vers la côte. Et ça faisait en sorte qu'on avait énormément de câbles en mer du Nord et que ça coûtait très cher. Ici, on va juste tirer deux câbles de cette île-là vers la côte."

L'objectif : faire baisser le prix de l'électricité et accélérer la production d'énergie verte. Mais avec un budget qui a grimpé de 2 à près de 8 milliards d'euros, des doutes sur son financement commencent à émerger.

Le ministre fédéral de l'Énergie Mathieu Bihet nous répond : "Elia et les autorités fédérales discutent de l'avenir du projet de manière constructive. Une décision sera prise dans le courant du mois de mai."

 

Ce projet pharaonique sera-t-il un jour vraiment opérationnel ? Pour l'instant, sa pleine exploitation semble en tout cas très prometteuse.

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