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Le F35 est l’un des avions de combat les plus performants au monde : qu’a-t-il de plus que les autres ?

Par RTL info avec Marwa Sebbahi
Redouté pour sa furtivité et apprécié pour son interopérabilité, le F‑35 change la donne dans le ciel. Derrière ses lignes discrètes, un concentré de capteurs et de technologie pensée pour frapper sans être vu.

Le F‑35 est souvent considéré comme l’un des avions de combat les plus avancés au monde. Mais en quoi se distingue‑t‑il réellement de ses concurrents ? Ce qui permet au F 35 d’être ultra-performant, c’est avant tout sa furtivité. Car il est rempli de capteurs à la pointe de la technologie. Il peut donc se rapprocher des lignes ennemies et déterminer avec précision les positions d’autres engins sans se faire repérer. Le tout en transportant des armes, ce qui le rend très polyvalent.

Cela dit, s’il se fait repérer, tous ces capteurs ne servent plus à grand-chose, c’est là qu’entre en jeu son revêtement. La surface du F35 est radar – absorbante, ce qui neutralise la détection des radars et le rend presque invisible. 

Plusieurs pays de l’OTAN ont choisi le F35, et ce n’est pas anodin, cela facilite grandement la communication. Grâce à ce modèle commun, les différentes armées dotées d’un F-35 peuvent mieux coopérer : c’est ce qu’on appelle l’interopérabilité c’est-à-dire la capacité de partager des infos, des manœuvres et des technologies entre alliés pour agir ensemble plus efficacement. C’est une sorte de combat en réseau. L’avion peut donc interagir avec différents types d’appareils en vol (comme des avions radars), les satellites ou les forces terrestres. Il peut traiter des milliers d’informations par seconde.

Pour mieux comprendre, prenons un exemple concret :

1. Le F35 détecte la position des défenses ennemies; 2. Il le transmet à un poste de commandement. Le sien, ou celui d’un pays allié; 3. Les coordonnées sont transmises à des lance-missiles, loin du front, qui pourront atteindre leur cible de manière précise sans s’être fait repérer.

Autre avantage, la maintenance de cet avion a aussi été facilitée. Les nombreux capteurs du F-35 sont un avantage en vol, mais aussi lors des entretiens. Il y a plein de senseurs qui collectent toute une série d’informations sur la santé de l’avion. Cela permet au technicien de travailler de manière plus ciblée et donc plus rapidement. Sur le F-16, on devait tout démonter. Ici, ce n’est plus le cas.

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