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Il n’existe actuellement aucun cadre régional permettant d’assurer la sécurité des scènes de Tomorrowland l’année prochaine, affirme vendredi le bourgmestre de Rumst Jurgen Callaerts (N-VA). « Je trouve scandaleux que les communes soient laissées à elles-mêmes », a abondé son homologue de Boom, Jeroen Baert (N-VA).
En juillet dernier, la scène principale du festival électro a été entièrement détruite par un incendie. Elle était en grande partie composée de matériaux inflammables. La nouvelle scène de la prochaine édition sera, elle, construite cet automne.
« Pour garantir la sécurité de cette structure, l’organisateur doit consulter nos pompiers », a expliqué Jurgen Callaerts. « Mais il n’existe pas de cadre flamand clair définissant les règles auxquelles les scènes doivent être conformées. Il n’y a aucune directive concernant l’utilisation de matériaux, le compartimentage, etc. »
Bien aux Pays-Bas et en France
« Il existe des règles aux Pays-Bas et en France. Il me semblerait logique que le législateur demande conseil à ces pays », a ajouté Jeroen Baert.
Le bourgmestre de Rumst a demandé de l’aide au ministre flamand de l’Environnement Jo Brouns (CD&V), mais ce dernier a déclaré au Parlement flamand ne pas être favorable à l’introduction de directives supplémentaires, citant le risque de règles trop contraignantes pour « les petits festivals ». Le ministre a ajouté avoir pris contact avec les autorités fédérales afin de tirer ensemble les leçons du sinistre à Tomorrowland.
« À ce jour, je n’ai reçu aucun signal du secteur indiquant qu’il manquerait un cadre en matière de conditions environnementales, de conditions de construction ou de règles de sécurité incendie sur les scènes », a déclaré le ministre, qui a indiqué ne recevoir « que des demandes pour moins de règles ».
