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L'agriculture n'était pas au programme, mais pourtant les chefs d'Etats n'ont parlé presque que de ça, rapporte notre journaliste Sébastien Rosenfeld. La première raison, c'est que la question ukrainienne a été rapidement réglée, ce qui fait qu'ils ont pu parler d'autres choses, dont l'agriculture.
Un des points abordé est le report d'une norme environnementale, celui de mettre en jachère 4% à 7% des terres agricoles en fonction de la taille des exploitations. Ce point a été reporté à 2025.
Les représentants des agriculteurs ont même pu rencontrer la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi qu'Alexander De Croo, qui assure la présidence de l'UE en représentant la Belgique. Ils ont pu parler très concrètement des mesures à mettre en place pour le futur de la Politique Agricole Commune (PAC). Les trois points les plus importants : réduire la charge administrative, donner un véritable revenu et éviter la concurrence déloyale avec les produits qui viennent d'en dehors de l'Union Européene.
Face à ces revendications, les dirigeants européens ont eu une oreille attentive, mais ont demandé du temps car il existe différents niveaux de pouvoir, différentes manières de procéder et il n'est pas possible d'agir tout de suite.
Pour d'autres décisions, plus importantes, il faudra attendre le prochain sommet, le 26 février, qui sera dédié à l'agriculture.
