Partager:
GS1, l'organisation à la base du standard des codes à barre sur les produits, appelle les entreprises à passer à la nouvelle génération des codes à barres, reliés à internet, d'ici 2027, annonce-t-elle dans un communiqué lundi.
À l'occasion des 50 ans de la création des codes à barres sur les produits alimentaires, l'organisation internationale explique que les entreprises ont intérêt à passer aux nouvelles générations. "Ce futur code à barres sert de lien avec le monde digital et peut fournir beaucoup plus d'informations sur les produits via une page web ou base de données en ligne", précise Jan Somers, CEO de GS1 Belgilux.
En effet, selon l'organisation, les codes QR augmentés GS1, ou le GS1 DataMatrix, un code à barres bi-dimensionnel, contiennent plus d'informations et permettent notamment de les fournir en plusieurs langues via un seul lien, évitant ainsi de devoir les mettre en différentes langues sur l'étiquette même. Les clients pourront également connaître l'origine du produit, voir s'il contient des allergènes, s'il est biologique, s'il peut être recyclé et connaître son empreinte carbone, uniquement à l'aide de l'appareil photo de leur GSM.
Pour GS1, ces nouveaux codes pourraient contribuer à la lutte contre les pertes alimentaires, puisque la date de péremption sera connue directement à l'aide du code. Ce qui permettrait d'appliquer des réductions sur les produits sur le point d'expirer ou de bloquer la vente de produits périmés ou rappelés.
Par ailleurs, certains produits reprennent déjà ces nouveaux codes à barres en Belgique et au Luxembourg. Le GS1 Datamatrix, qui contient l'identification du produit, le numéro de lot, la date de péremption et la sérialisation, est déjà obligatoire pour les médicaments et est utilisé par plusieurs entreprises comme Johnson & Johnson ou encore Colruyt, qui y recourt pour ses produits à poids variable.