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Pairi Daiza a accueilli en grande pompe de nouveaux pensionnaires : trois singes dorés du Qinling, une sous-espèce de primate extrêmement rare et menacée, confiés par la Chine. Les jeunes singes devront observer une quarantaine d'un mois avant de pouvoir être présentés au public.
Les singes dorés du Qinling sont reconnus comme la sous-espèce la plus rare et l'une des plus menacées au monde. Ces petits primates se distinguent par leur pelage orangé, le contour bleu de leurs yeux et leur nez retroussé. À l'âge adulte, les femelles pèsent environ 12 kilos, tandis que les mâles peuvent atteindre 20 kilos. Originaires des monts Qinling, une chaîne montagneuse de la Chine centrale, ils vivent dans des forêts de feuillus.
Observer ces animaux en dehors de leur habitat naturel est un événement exceptionnel, à l'instar de l'arrivée récente d'une espèce proche au zoo de Beauval en France.
La situation de l'espèce est alarmante : il ne reste plus que 4.000 individus de cette sous-espèce, classée "en voie de disparition". Bien que protégés, ces primates sont victimes de braconnage, notamment pour leur fourrure. Leur habitat est également détruit par la déforestation, entraînant une raréfaction de leur nourriture. L'accueil de ces singes à Pairi Daiza revêt donc une importance capitale pour la survie de l'espèce.
Cette arrivée marque le deuxième partenariat entre Pairi Daiza et l’association chinoise de conservation de la faune, faisant suite à l'accueil des célèbres pandas. Ces collaborations sont d'autant plus précieuses que le nombre d'espèces menacées ne cesse d'augmenter à l'échelle mondiale.
La biodiversité, un défi global
Selon le WWF, sur les 13 à 20 millions d’espèces différentes recensées sur Terre, une sur trois est menacée de disparition. Heureusement, les efforts de conservation portent parfois leurs fruits. La population de pandas, par exemple, a légèrement augmenté au cours de la dernière décennie, permettant à l'espèce de passer du statut "en danger d'extinction" à "vulnérable".
D'autres espèces, comme le tigre, le rhinocéros noir d’Afrique et la baleine à bosse, montrent également des signes encourageants de rétablissement.


















