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Aucun vol passagers ne sera assuré au départ à Brussels Airport le mercredi 26 novembre, et il y aura également un impact sur certains vols à l’arrivée en raison d’une grève nationale organisée ce jour-là, annonce mercredi l’aéroport.
Les compagnies aériennes informeront directement les passagers de l’annulation de leurs vols et de leurs options. Brussels Airport demande aux passagers de ne pas se rendre à l’aéroport ce jour-là.
Les vols à l’arrivée peuvent être maintenus, mais des annulations sont également possibles.
À l’heure actuelle, Brussels Airport ne s’attend, par contre, à aucun impact de l’action syndicale nationale des 24 et 25 novembre, les deux autres jours où les syndicats paralyseront les transports à travers le pays.
Il s’agit de la septième action nationale cette année avec un impact important sur l’aéroport et ses compagnies aériennes, alors que ces actions visent la politique et les mesures du gouvernement fédéral, déplore l’aéroport. Les précédentes manifestations ont déjà affecté 275.000 passagers cette année et coûté 175 millions d’euros à l’économie belge, dénonce-t-il, disant regretter profondément l’impact de cette action syndicale sur ses passagers.
La compagnie Brussels Airlines explique, de son côté, avoir déjà anticipé l’annulation potentielle de la plupart de ses vols ce jour-là, qui s’est donc confirmée. Au cours des dernières semaines, elle a ainsi pris l’initiative de contacter ses clients concernés et leur a proposé des options de modification ou d’annulation gratuites. Plus de 50 % des passagers qui devaient partir de Brussels Airport ont profité de cette offre. La compagnie a annulé 90 % de ses quelque 200 vols prévus mercredi. Il reste environ vingt vols, principalement des avions qui retournent à Bruxelles. Les passagers qui n’ont pas encore modifié leur réservation recevront un message dès que possible afin de trouver une solution alternative.
« Difficile à supporter », selon Brussels Airlines
Brussels Airlines estime à 14 millions d’euros la charge financière des six jours de perturbations similaires déjà comptabilisés cette année, qui ont en outre affecté plus de 100.000 passagers. « À un certain moment, cela devient difficile à supporter », reconnaît d’ailleurs la compagnie aérienne quant à l’impact de conflits externes entre les syndicats et le gouvernement qui affectent sans cesse ses propres opérations.
« Nous sommes totalement en dehors de cela et personne chez Brussels Airlines ne participe à la grève », pointe le porte-parole Nico Cardone. « Et pourtant, pour la septième fois, nous devons réduire nos opérations à presque zéro. » « Nous appelons les syndicats et le gouvernement à trouver un autre moyen de communiquer entre eux que ce type d’actions », poursuit-il. « Asseyez-vous autour d’une table et cherchez des solutions. Et si vous ne trouvez pas de solutions, trouvez autre chose que de paralyser à chaque fois l’aéroport, deuxième moteur économique du pays. » Le transporteur lance un appel « en faveur de solutions alternatives qui permettent de continuer à investir dans son personnel, ses opérations et ses passagers ».
