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Un papa doit payer pour assister à la fancy-fair de sa fille et juge cela "aberrant": "Cela peut abîmer la relation à l'école"

Dimitri doit payer deux euros pour voir le spectacle de fancy-fair de sa propre fille. Une situation qu'il juge "aberrante". Une exagération ou une vraie question de principe ?

Deux euros de droit d'entrée pour assister à la fancy-fair de son fils : un papa a récemment partagé son incompréhension. Faire payer pour voir son propre enfant danser à la fête de l'école, est-ce "aberrant" comme il le dit dans les colonnes de la DH de ce mercredi ? 

L'école de la fille de ce papa, Dimitri, ne serait pas la seule. Certains établissements pratiquent même un système de prévente, des billets moins chers si on les achète à l'avance. La FAPEO, qui réagit dans les colonnes de nos confrères, a beaucoup de retours de parents qui expliquent que certaines entrées peuvent aller jusqu'à 3.50 euros. Une école communale de Bruxelles a choisi une autre option et laisse le prix du ticket d'entrée à l'appréciation des parents. "Cette pratique revient régulièrement, mais pas que le ticket d'entrée, également, on peut demander aux parents de faire des gâteaux, et après les revendre dans la fancy-fair. Même si la somme semble être symbolique, deux euros restent deux euros, et tous les parents n'ont pas des facilités à finir les mois. Cela peut abîmer la relation à l'école", note Véronique de Thier, co-directrice de la FAPEO.

Est-ce cependant légal ? Le service de gratuité précise que la gratuité des fancy-fairs n'est ni réglé, ni encadré par la législation gratuite, mais rien n'empêche les écoles de faire payer l'entrée. Dans l'émission "Ils mériteraient d'être dans le journal", des auditeurs sont intervenus pour expliquer leur mécontentement, mais aussi leurs contre-arguments.

"Je trouve que le monsieur qui se plaint chicane, pour différentes raisons", note Marc, d'Amay. "Deux euros pour voir son enfant, c'est peut-être cher payer, mais il n'y a pas que son enfant, il y a toute l'école, tous les autres. Cela aide aussi à financer des excursions, ou à aider ceux qui sont dans le besoin. Si l'école avait les moyens pour offrir la gratuité, elle le ferait".

Dominique de son côté, fait une nuance au niveau des prix. "Deux euros, je le paierai, mais pas cinq euros, comme j'ai déjà pu payer pour voir mes petits-enfants. On ne voit pas où va cet argent, car les excursions sont supprimées, l'école n'est pas entretenue. Cinq euros, ce n'est pas acceptable, sachant qu'on va encore boire un verre ou manger quelque chose".

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