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De nombreux Belges envisagent de se réorienter. Souvent pour trouver une nouvelle occupation avec plus de sens, comme Hugo. Cet ancien comptable est aujourd'hui artiste.
En Belgique, un travailleur sur quatre envisageait de changer de carrière en 2024. Les profils les plus concernés sont les personnes de moins de 45 ans et les cadres supérieurs. Un choix ambitieux, mais qui laisse parfois place aux craintes et au doute. L’objectif premier : trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
"Il y a parfois ce dilemme entre avoir la destination idéale, parfaite et sans embûche et puis parfois se connecter à des choses qui vibrent suffisamment et qui ont du sens en se disant : 'J'ai confiance en moi et en la vie, ça va mener à quelque chose'", décrit Alexandre, Tielemans, coach en orientation, transition et développement.
"C'est cet équilibre à trouver entre sauter de l'avion sans parachute et trop faire de plans ; tout en sachant que ce n'est pas parce qu'on suit sa passion qu'il n'y aura pas d'embûches. Par contre, je suis convaincu qu'on aura plus d'énergie pour affronter les embûches si on suit sa passion", poursuit cet ancien banquier, lui-même reconverti.
La seule évidence, c'était le dessin
Hugo de Jesus Alves fait partie de ces Belges reconvertis. Aujourd'hui artiste de pop art, il était comptable il y a encore 5 ans. Après un burn-out, il décide de changer de carrière à 45 ans. "Je me sens libre, une liberté totale", témoigne-t-il. "J'ai réfléchi à ce que j'allais devenir sur cette terre, ce que j'allais laisser et ce qui me faisait vraiment vibrer. La seule évidence, c'était le dessin."
Pour ceux qui ne savent pas vers quel secteur se diriger, il existe plusieurs dispositifs à disposition comme la Cité des métiers. Ariane Hennart y est conseillère : "Bien souvent, les personnes qui viennent sont perdues. On peut les recevoir lors d'entretiens individuels, mais aussi lors d'ateliers d'orientation que nous proposons."


















