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Une grève en front commun syndical a fortement perturbé mercredi le réseau des transports en commun Tec dans le sud du pays, visant le gouvernement wallon et la Fédération Wallonie-Bruxelles.



À Liège-Verviers, environ la moitié des bus et trams prévus ont été supprimés, selon la porte-parole du Tec, Isabelle Tasset. Sur les 212 lignes desservant la Province de Liège, 16 lignes sont entièrement à l’arrêt et 106 voient leur fréquence diminuée à cause de voyages supprimés. Le reste (90 lignes) circule normalement mais des perturbations ponctuelles ne sont pas à exclure. Dans la Cité ardente, les deux axes structurants du tram (qui relie Sclessin à Liège Expo en passant par la gare des Guillemins) et de la ligne BUSWAY 2 (qui part des Guillemins pour rejoindre le Botanique via notamment le Sart-Tilman) restent opérationnels, bien qu’ils soient perturbés, a détaillé la porte-parole du Tec Liège-Verviers, Isabelle Tasset.
Les perturbations sont aussi importantes dans la région de Charleroi, où quasi aucun bus ne circule. À Namur aussi, seules 4 lignes sur 10 sont desservies. Cette situation impacte notamment les étudiants namurois qui doivent se rendre à l’école ce mercredi matin. Noémie, étudiante, déplore la suppression de certains bus : « Ce matin j’ai appris qu’il y avait encore plus de bus qui étaient supprimés, donc c’est compliqué ». Laura, une jeune étudiante qui se rend habituellement en bus vers l’Institut Sainte-Marie de Jambes est également impactée : « On se retrouve avec deux bus, voire un seul, pour une école entière. On attend un autre bus parce qu’en marchant c’est quand même 40 minutes ».
Face à ces perturbations, ces jeunes doivent mettre en place des solutions dans l’urgence : prendre le train, demander à ses parents ou encore faire appel à un voisin.
Les syndicats socialiste (FGTB) et chrétien (CSC) dénoncent en front commun une « absence totale de projets porteurs pour la Wallonie », un an après l’installation des nouveaux exécutifs MR-Les Engagés. Taux d’emploi en baisse et hausse du chômage, dont des milliers de personnes risquent par ailleurs d’être exclues, marchandisation des crèches et des soins aux aînés, absence de concertation sociale… Les griefs sont nombreux. Une manifestation intersectorielle est prévue à Namur dès 10h30 depuis la place de la Station pour arriver vers 11h30 au rond-point du Grognon.
De manière générale, le Tec conseille de consulter la recherche d’horaires sur le site letec.be et l’application avant tout déplacement pour vérifier si son parcours est assuré ou non.


















