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Sam est un habitué des transports du TEC. Seulement, depuis un moment, il constate quelque chose : « de plus en plus de chiens se promènent sans muselière dans les bus alors qu’à l’entrée, une affiche est bien présente et demande clairement qu’ils en portent une ».
Souvent bondés, les bus du TEC sont bien souvent pleins de voyageurs. Pour Sam, qui a tenu à partager son ressentiment via le bouton orange Alertez-nous, cette situation n’est pas tenable. « Pour de nombreuses personnes, cela génère un sentiment d’insécurité lié à la proximité avec ses animaux qui sont déjà soumis au stress du peuplement du bus, du bruit, du mouvement du véhicule », détaille-t-il.
De plus, selon lui, les chauffeurs confrontés à cette situation n’agissent pas suffisamment. « Il n’y a pas d’objection de la part des chauffeurs. Les gens n’osent même plus s’asseoir quand le chien n’est pas loin et est de taille moyenne ou grande », souligne-t-il.
Un règlement à l’interprétation
Quelles sont les règles précises en matière d’animaux dans les transports du TEC ? En visitant le site internet de la société de transport, on peut retrouver cette ligne de règlement : « Pour le bonheur des autres voyageurs, (…) transportez les animaux représentant un danger avec une muselière ou dans une cage fermée ».

Seulement, encore faut-il distinguer ce que « représenter un danger » peut signifier ; est-ce par rapport à la taille de l’animal ? Par rapport à son caractère ? À ses aboiements s’il s’agit d’un chien ?
Contacté, le TEC a tenu à clarifier ce point via son porte-parole. « Les bus du TEC sont des espaces confinés où il y a bien souvent beaucoup de monde à l’intérieur. Il est normal qu’il y ait une règle et celle-ci a été ajoutée en particulier pour les chiens qui peuvent présenter de l’agressivité », note Stéphane Thiery, porte-parole de la société de transport.
« Les chauffeurs sont maîtres à bord de leur bus. S’ils estiment qu’un chien doit être muselé, alors il doit le demander au propriétaire, en faisant preuve de bon sens, bien sûr », continue le porte-parole.
Le terme « dangereux » est donc à la libre interprétation du chauffeur. « S’il remarque qu’un chien a un comportement problématique, qu’il est très agité, qu’il aboie… il est en droit de demander qu’il sorte. S’il y a un problème avec le propriétaire, il peut dès lors contacter le dispatching ou la sécurité ».

















