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Vingt-trois individus ont été interpellés pour trafic de stupéfiants au cours des deux week-ends du festival Tomorrowland à Boom, a indiqué mardi le parquet d’Anvers. Par ailleurs, 382 personnes ont été appréhendées en possession de drogues destinées à leur consommation personnelle. Elles se sont vu proposer des transactions pénales immédiates pour un montant total de 94.800 euros.
La police a intercepté 23 dealers, qui ont été cités à comparaître. Ils devront répondre de leurs actes le 22 octobre prochain devant le tribunal correctionnel d’Anvers. Les trafiquants appréhendés venaient de différents pays, ce qui n’a rien d’étonnant compte tenu de l’audience internationale de Tomorrowland. Il s’agissait de Belges, de Néerlandais, de Britanniques, d’Espagnols, de Macédoniens du Nord, de Turcs, d’un Serbe, d’un Italien, d’un Polonais, d’un Brésilien et d’un Allemand.
Les particuliers qui détenaient des stupéfiants pour leur usage personnel étaient quant à eux des « festivaliers, mais aussi de personnes présentes à des fins professionnelles. Les drogues ont été saisies, les personnes concernées ont perdu leur bracelet d’accès et ont été immédiatement expulsées du site du festival », a expliqué Kristof Aerts, porte-parole du parquet.
En tout, la police a dressé 481 procès-verbaux durant le festival, notamment pour ivresse publique et nuisance. Soixante-sept personnes ont été interpellées.
Pour la deuxième année consécutive, l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) a examiné 661 échantillons d drogues saisies sur le site de Tomorrowland. « Comme l’année dernière, la MDMA, la kétamine et la cocaïne figuraient dans le top trois. Vingt-cinq signalements de substances potentiellement dangereuses ont été transmis à Sciensano et aux services médicaux concernés dans une optique de santé publique. Il s’agissait principalement de poudres roses et de comprimés d’ecstasy contenant des substances psychoactives autres que la MDMA », explique M. Aerts.
