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Le 20 juillet, la police fédérale a arrêté deux soldats de l’armée israélienne lors du festival. Cette arrestation fait suite à une plainte déposée par la fondation Hind Rajab de l’activiste Dyab Abou Jahjah. Cette dernière a accusé les deux soldats d’avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza.
Dans la presse israélienne, l’arrestation et l’interrogatoire ont fait grand bruit, selon Knack. À Channel 12, une chaîne de télévision israélienne, l’un des deux soldats, qui font partie de la brigade dite de Givati, a déclaré qu’ils auraient été battus lors de l’arrestation. « Nous avons été giflés au visage », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, un diplomate belge a été convoqué par le ministère israélien des affaires étrangères pour s’expliquer sur la question, confirme le ministère belge des Affaires étrangères au média Knack. Les Affaires étrangères n’ont pas voulu commenter le contenu de la conversation.
Récemment, la Belgique et 27 autres pays ont signé une déclaration appelant à la fin immédiate de la guerre à Gaza.
Dimanche, l’envoyé diplomatique de la France en Israël a également été pris à partie, après que le président français Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière que la France avait l’intention de reconnaître l’existence d’un État palestinien.
