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"Violeur!": le spectacle de Seb Mellia, humoriste accusé d'agressions sexuelles sur les réseaux sociaux, interrompu par des manifestants au Cirque Royal

Alors que l'humoriste Seb Mellia est accusé d'agressions sexuelles sur les réseaux sociaux, un groupe de personnes a interrompu le spectacle qu'il donnait au Cirque Royal. Ces manifestants ont lu à voix haute des extraits des témoignages des victimes présumées postés ces derniers jours sur Instagram.
 

"Il y a un sale violeur dans la salle", hurle une manifestante en plein spectacle de Seb Mellia au Cirque Royal. Elle est directement suivie par un autre protestataire : "Vingt personnes ont témoigné contre l'humoriste Seb Mellia!", crie-t-il, avant de lire plusieurs extraits des accusations portées à l'encontre de l'humoriste. 

Surpris, des spectateurs et spectatrices réagissent. Certains huent, d'autres applaudissent. Sur une vidéo postée par l'humoriste Florence Mendez, on peut entendre Seb Mellia tenter de poursuivre son spectacle. Il répond : "Ce n'est pas ici que je pourrai l'expliquer, il y a une justice pour cela, des tribunaux".

Ces manifestants ont voulu apporter leur soutien aux victimes présumées de l'humoriste, accusé d'avoir commis des agressions sexuelles. Ces accusations ont été publiées sur les réseaux sociaux. Il n'est pas clair à ce stade si des plaintes ont été formellement déposées à la police. 

Selon l'humoriste belge Florence Mendez, qui affirme avoir recueilli ces témoignages et redirigé les personnes concernées vers des services d'écoute compétents, il y aurait une vingtaine de témoignages recensés à ce jour.

Une manifestation devant les portes du Cirque Royal

"Cirque Royal, complice!", avaient précédemment scandé des manifestants devant l'entrée du Cirque Royal à partir de 18h30.

Ce samedi, le Cirque Royal nous explique que la salle a loué la salle à un promoteur privé, à savoir Live Nation : "Nous n’avions aucuns arguments juridiques pour rompre ce contrat de location". C'est aussi pour cette raison que les participants n'ont pas pu être remboursés: "Ce n’est pas le Cirque Royal qui détient la billetterie d’un spectacle organisé par un tiers".

Ces captures d'écran des stories de l'échevine écologiste schaerbeekoise Sihame Haddioui, l'une des figures du mouvement #MeTooPolitique en Belgique, montraient ces personnes scander des slogans jusqu'au début du spectacle. 
 

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Commentaires

3 commentaires

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  • Evidemment, comme toujours, les gens prennent position sans rien savoir!!!

    Eddy PONDANT
     Répondre
  • Laissez la justice faire son travail. Prendre le public d’un spectacle en otage est inacceptable. Cessez ce lynchage systématique. La justice va lui donner, aussi, l’opportunité de se défendre.

    Simon Cussonnet
     Répondre
  • Décidement ça devient une mode, +/- 80% des personnes +/- connues seraient des violeurs. Bien sur il doit y avoir une vérité la dessous, mais quand même... ?!

    dan mned
     Répondre