Partager:
Première invitée de la nouvelle émission « Histoire personnelle », présentée par Luc Gilson, Caroline Darian, la fille de Gisèle Pelicot, s’est longuement confiée sur l’affaire qui a ravagé sa famille. Soutien indéfectible de sa mère et partie civile durant le procès, Caroline Darian a exprimé sa douleur de ne pas avoir pu être considérée comme une victime de son père.
« En moins de 24h, j’apprends que mon père a violé ma mère pour son compte personnel et l’a fait violer par des inconnus, mais qu’elle n’est pas la seule proie de Dominique (Pelicot, son père qu’elle ne nomme que par son prénom, ndlr). »
Le choc intervient quand elle est convoquée par la police et que les agents lui montrent des photos retrouvées dans les appareils de son père. « Quand les policiers me montrent les photos de moi, je leur dis que je ne dors pas. Que j’ai été sédatée. »
Mais les photos ne pouvant pas être datées et les preuves manquant, les éléments manquaient pour considérer Caroline Darian comme une victime. « Je n’ai pas de preuve, mais j’ai l’intime conviction (d’avoir été violée, ndlr) parce que je me connais. Sur ces photographies, non seulement j’ai été sédatée, mais il y a une mise en scène qui est peu ou prou la même que celles organisées avec ma mère et par ailleurs je porte une lingerie qui n’est pas la mienne. Cela, je le dis d’entrée aux officiers de police. »
« Ce qui est terrible, c’est de ne pas avoir de preuve tangible et d’avoir le sentiment que mon dossier à moi dans cette affaire a été mis de côté », conclut Caroline Darian.


















