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Comment la police identifie-t-elle les casseurs lors des manifestations?

Lors d'une émeute ou d'une importante manifestation, les auto-pompes de la police fédérale sont souvent présentes. À l'intérieur, écrans, consoles, manettes… et surtout cinq caméras de vidéosurveillances. Deux se trouvent à l'intérieur, au niveau du pare-brise, deux entourent les canons à eau et finalement, l'une d'elle est déployable au-dessus du véhicule.

Toutefois, ces caméras ne filment pas en permanence : "Nous ne filmons pas toute la manifestation, cela donnerait des centaines d'heures d'image à gérer. Nous filmons lorsqu'il y a un incident. Le but n'est pas d'avoir une surveillance de tous ceux qui viennent manifester pacifiquement. On n'est pas dans ce modèle-là", explique Benoît Van Houtte, directeur de la sécurité publique à la police fédérale.

"On peut vraiment aller identifier des personnes"

Auparavant, ces caméras ne pouvaient pas zoomer et n'étaient pas très nettes. Depuis l'an dernier, la qualité est bien supérieure. Si un suspect est repéré, un agent, dédié uniquement au contrôle des caméras, peut facilement zoomer sur un groupe ou un individu en particulier. "Avant, on avait des images d'ambiance, comme une caméra de surveillance sur le coin d'une maison. Ça ne nous permettait pas de réellement zoomer dans les images. Ici, à bon entendeur salut, la qualité est telle qu'on peut vraiment aller identifier des personnes", prévient Benoît Van Houtte.

Avec les drones et les caméras embarqués dans les hélicoptères, la police a à sa disposition des centaines d'heures de vidéos pour identifier les fauteurs de trouble. Elle y a accès durant un mois, ou plus en cas d'enquête judiciaire.

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