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Le Parlement européen ne veut pas que l’on touche au droit des passagers aériens à une compensation financière lorsque leur vol accuse un retard de plus de trois heures. C’est ce qui est ressorti lundi d’une réunion de la commission des transports, où les élus ont adopté leur position en vue des négociations à venir avec les États membres.
Ces derniers étaient tombés d’accord en juin, après des années de discussions. Ainsi, selon eux, un passager retardé pour un vol de moins de 3.500 kilomètres n’aurait désormais droit à l’indemnisation, à savoir 300 euros, qu’à partir d’un retard de plus de quatre heures. Pour les vols plus longs, une indemnisation de 500 euros s’appliquerait à partir de retards de plus de six heures.
La législation prévoit actuellement une indemnisation à partir de trois heures de retard, et les députés européens souhaitent maintenir cette disposition, quelle que soit la distance parcourue. La distance ne serait prise en compte que pour le montant total de l’indemnisation que les passagers pourraient réclamer, et celle-ci irait de 300 à 600 euros.
Les députés européens envisagent un certain nombre d’exceptions : en cas de catastrophe naturelle, de guerre, de conditions météorologiques ou de conflits sociaux imprévus, les compagnies aériennes seraient exemptées du paiement des indemnisations.
En outre, les élus veulent que les passagers puissent emporter un deuxième bagage à main à bord, sans avoir à payer de supplément. Enfin, ils souhaitent que les enfants de moins de 14 ans puissent bénéficier gratuitement d’un siège à côté de leur accompagnateur.
Les négociations avec les États membres débuteront mercredi.



















