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Fonte, inox, céramique, acier, aluminium… Aujourd’hui, les ustensiles de cuisine se déclinent dans une large gamme de matériaux, souvent associés à des technologies de cuisson spécifiques. Un demi-siècle d’innovation a transformé les batteries de cuisine, avec une multiplication des revêtements, notamment antiadhésifs. Résultat : le consommateur est parfois perdu face à cette abondance d’options.
«Dans le choix d’une poêle, il y a une première question assez évidente qui est de se dire soit je prends une poêle sans revêtement, soit je vais chercher une poêle avec un revêtement», explique Alexandre Lerouge, co-fondateur de l’enseigne “Les Secrets du Chef”.
Quelle poêle pour quel usage ?
Pour simplifier le choix, l’enseigne propose une approche personnalisée : définir d’abord ses priorités. «Si tu veux une poêle la plus écologique possible, sans revêtement, les poêles en fonte ou en acier sont tops», recommande Alexandre Lerouge. Ces matériaux sont robustes, durables et exempts de traitements chimiques antiadhésifs.
Pour ceux qui cherchent une cuisson précise, «les poêles en inox ou en céramique renforcée sont idéales. Elles permettent une cuisson technique, utilisée aussi en milieu professionnel». Enfin, pour une utilisation simple au quotidien, les poêles antiadhésives en céramique offrent une alternative plus écologique et pratique que les modèles traditionnels.
Les PFAS, ces substances qui font fuir les consommateurs
Longtemps plébiscitées pour leur légèreté et leur facilité d’entretien, les poêles de type Tefal, avec leur revêtement antiadhésif contenant des substances de la famille des PFAS, sont aujourd’hui en perte de vitesse. «Ça fait deux ou trois ans que ça a commencé», note Alexandre Lerouge. «On a beaucoup entendu parler des PFAS avec des contaminations par l’eau, puis des polluants éternels. On commence à se conscientiser sur l’importance d’une cuisson saine.»
Faut-il pour autant jeter immédiatement ses anciennes poêles ? Le toxicologue Alfred Bernard (UCLouvain) se veut rassurant : «Dans les poêles de type Tefal, ce sont des résines qu’on utilise. Des travaux récents menés aux États-Unis montrent que ces résines résistent à de très hautes températures.»
Cependant, il précise : «C’est avec le temps, lorsqu’elles vieillissent, qu’il peut y avoir un risque de libération de particules. Dès lors que votre poêle est dégradée, vous avez une libération possible de particules métalliques qu’il vaut mieux éviter d’ingérer. Il est donc préférable de remplacer une poêle usée ou rayée.»
Faire le bon choix en connaissance de cause
En définitive, aucun ustensile n’est parfait. «Il faut être conscient, en tant que consommateur, de l’avantage que tu vas aller chercher et de l’inconvénient que tu vas accepter», résume Alexandre Lerouge.

Pour vous faciliter le choix, l’équipe de Coûte que coûte a préparé un tableau comparatif. Il passe en revue quatre types de poêles, évalués selon des critères simples : l’adhérence, la résistance aux rayures, le passage au lave-vaisselle et le prix de départ. De quoi vous aider à trouver celle qui vous conviendra le mieux.
Le reportage complet est à découvrir dans l’émission Coûte que coûte, présentée par Benjamin Maréchal, en intégralité sur RTL play et ce mercredi à 19h50 sur RTL tvi.


















