« Je garde la recette pour moi » : un ingrédient secret rend la tartiflette, la star des marchés de Noël, si savoureuse

Des pommes de terre, des lardons, un soupçon de vin blanc et une montagne de Reblochon. La tartiflette est l’incontournable des marchés de Noël. Mais pour se différencier, chaque chalet ajoute sa touche personnelle.

« Je ne peux pas tout vous dire. Du Reblochon, mais aussi d’autres fromages que d’autres personnes ne mettront pas. Je garde la recette pour moi », confie Windy Capiau, du Chalet Le Carillon au marché de Noël à Mons. « Des pommes de terre, des lardons, de la crème, on ajoute du Reblochon comme pour la tartiflette habituelle et le petit plus, c’est le Maroilles », révèle Giorgios Eustachiades du Chalet Les Bronzés.

Un ingrédient secret qui est souvent bien difficile à identifier. « Je me dis une petite épice quand même », pense deviner un client.

Une recette créée dans les années 80 avec un but commercial

Son nom est un dérivé de tartifla qui signifie pomme de terre en savoyard. La tartiflette apparaît pour la première fois dans un livre de cuisine du 18ème siècle. Mais la recette que l’on connaît aujourd’hui est créée dans les années 80 pour relancer les ventes de Reblochon.

Si elle plaît autant, c’est parce qu’elle allie gourmandise et plaisir. « C’est le plat typique du marché de Noël. On attend toute l’année pour manger nos tartiflettes un soir au marché de Noël », se réjouit une jeune femme entourée d’amies.

Chaque jour, des centaines de tartiflettes sont vendues sur ce marché de Noël à Mons. Pour satisfaire tout le monde, il faut donc prévoir en quantité suffisante. « On vend en moyenne 90 kilos de tartiflettes par jour. On est déjà à environ 40 kilos de lardons et environ 70 kilos de pommes de terre par jour depuis le début du marché de Noël. », énumère Giorgios Eustachiades du Chalet Les Bronzés.

Réconfortante et conviviale, la tartiflette incarne l’esprit de l’hiver. Et une chose est certaine, elle n’a pas fini d’embaumer les allées des marchés de Noël.