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Tant que le candidat n'a pas signé de contrat, l'employeur n'est soumis à aucune obligation légale. Le patron est alors un internaute lambda qui "stalk" (épie) un autre utilisateur. Il peut donc recaler quelqu'un, sans lui dire que c'est à cause de ses photos de soirée.
Selon Yosra M'Rini, conseillère chez Actiris, "il y a quand même 41% d'employeurs qui passent par les réseaux sociaux pour se faire une idée des candidats".
"Je fais attention à ce que je publie"
Si une photo peu flatteuse traine sur un réseau social, le mieux est de la supprimer / de la faire supprimer. Même si elle ne disparait pas d'internet, elle sera plus difficile à trouver. Un demandeur d'emploi confie au micro de Vincent Chevalier : "je fais attention à ce que je publie, je fais attention à ce que je dis, et aux photos que je mets, par exemple. J'essaye d'être présentable".
Il lui est même arriver de supprimer quelques photos pour être davantage pris au sérieux. Attention, tout de même, il est parfois difficile de se débarrasser de certains contenus.
Des entreprises spécialisées peuvent également s'occuper de supprimer les contenus indésirables, enfouis plus profondément sur internet. "Les réseaux sociaux, c'est comme un iceberg : il y a ce qu'on voit, donc l'e-réputation, et tout ce qu'on ne voit pas, mais qui est quand même là", explique Désiré Dupas, stratège digital à l'agence de communication desiRED. Ces entreprises peuvent aussi "remodeler" la e-réputation.
Quelques conseils pour votre e-réputation
Pour éviter de mauvaises surprises dans votre recherche d'emploi, voici quelques conseils pratiques pour gérer votre e-réputation :
- faire le tri sur vos réseaux sociaux (photos, publications, likes, commentaires, tags...),
- afficher une photo de profil décente,
- écrire une biographie courte, claire et sans faute,
- mettre en place une alerte sur son nom et prénom (comme Google Alert, par exemple),
- créer des comptes professionnels pour vos recherches d'emploi.