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Bouchers électromécaniciens ou encore chauffeurs de poids-lourd. A priori, ces professions n'ont pas vraiment de points communs et pourtant, elles sont toutes sur la liste des métiers en pénurie depuis plusieurs années. Les couvreurs sont aussi très recherchés en Wallonie. Pour recruter, des professionnels et apprentis se déplacent donc dans des salons destinés aux jeunes étudiants.
C'est la première fois que le secteur de la construction est aussi bien représenté. Maçons, chauffagistes, plafonneurs: il faut préparer la relève. "Je pense qu'il y a une méconnaissance des métiers et une image qui n'est pas toujours correcte. Elle est parfois trop ancienne et ne correspond plus à la réalité des métiers. Les parents n'ont pas toujours non plus une vision claire du métier donc il y a une certaine influence par rapport au choix du métier pour le jeune", indique Luc Marlet, conseiller en insertion pour le fonds sectoriel Constructiv.
Plus de 80 métiers critiques ou en pénurie en Wallonie
Pour séduire les candidats, chacun a sa stratégie. Conscients de la difficulté rencontrée par certains employeurs, le Forem tente de diriger les demandeurs d'emploi vers les formations adéquates. "Je pense que ça fait vraiment partie de nos missions: faire découvrir des métiers tels qu'électromécaniciens et couvreurs. Les gens imaginent que ce sont des métiers durs. Certes, ce n'est pas toujours évident, il y a les conditions climatiques mais ce sont des métiers qui ont fortement évolué au niveau de la sécurité", éclaire Isabelle Hubert, chargée de communication du Forem. On dénombre au total plus de 80 métiers critiques ou en pénurie en Wallonie.



















