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L’avenir de l’aviation pourrait bien être en train de se dessiner à Toulouse. Cette semaine, un avion biplace 100 % électrique a effectué un vol d’essai prometteur, marquant une nouvelle étape vers une aviation plus respectueuse de l’environnement. Avec son moteur électrique, cet avion ne consomme pas une goutte de kérosène, offrant une perspective d’avenir sans émissions de CO2 et un ciel plus silencieux.
Ce petit appareil impressionne par ses performances : il affiche une autonomie de 1h30 en vol et se recharge complètement en seulement 30 minutes. Ces caractéristiques en font une solution idéale pour l’entraînement des pilotes. Les responsables du projet soulignent : « Le prix de l’heure de vol va être divisé par deux », assure Fabien Raison, le directeur des opérations de la société Aura Aero. « On voit que tous les acteurs qui sont en charge de faire des formations ont tout intérêt à aller vers l’électrique de par la réduction du prix du coût de l’ordre de vol », ajoute-t-il.
Un besoin croissant, mais des capacités limitées
Néanmoins, les limites technologiques demeurent. Si l’électrique répond aux besoins de vols de courte durée comme la formation, il reste encore inadapté pour les vols commerciaux de moyen ou long courrier. L’autonomie des batteries actuelles ne permet pas encore de garantir plusieurs heures de vol, laissant une aviation commerciale 100 % électrique hors de portée à ce jour.
Malgré les défis, l’urgence écologique pousse le secteur à repenser son avenir. Selon les projections, 8 milliards de passagers devraient prendre l’avion en 2040, soit quasiment le double du trafic aérien actuel. Répondre à cette hausse de la demande tout en respectant les enjeux environnementaux est une opportunité capitale pour développer des technologies durables dans l’aéronautique.
