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Une étude relayée par Het Laatste Nieuws révèle que près d’un jardin flamand sur deux abrite des tiques, dont une sur cinq peut transmettre la maladie de Lyme.
Menée par l’Université d’Anvers dans le cadre du projet « Teek a Break », cette étude citoyenne a permis d’identifier la présence de tiques dans 44 % des 185 jardins étudiés (6 sur 10 se situaient en milieu rural). Les participants ont capturé et envoyé 1.162 spécimens, majoritairement (94,7 %) des tiques « du mouton » (Ixodes ricinus). Parmi les 484 tiques testées, 19,6 % étaient porteuses de la bactérie Borrelia burgdorferi, responsable de la maladie de Lyme.
Toutes les morsures de tiques infectées ne vont pas forcément causer la maladie de Lyme. Le système immunitaire de certaines personnes peut arriver à contrer l’infection.
« Tout comme après une promenade en forêt, il est recommandé de vérifier la présence de tiques après une activité de jardinage », prévient Käthe Robert, chercheuse à l’UAntwerpen. Les tiques préfèrent les feuilles mortes, la végétation sauvage ou les zones en friche plutôt que le gazon entretenu. Elles semblent moins présentes dans les jardins où vivent des chiens.
Les chercheurs soulignent que le risque reste modéré mais réel, surtout dans les jardins ruraux riches en biodiversité. Pas question de bétonner pour autant : l’étude appelle à la vigilance et à l’adoption de gestes préventifs, notamment le port de vêtements adaptés et une inspection minutieuse après toute activité en plein air.
Sciensano lance, désormais, une étude nationale invitant les Belges à capturer des tiques dans leur jardin plusieurs fois par an, pour un suivi sur le long terme.



















