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Le baptême étudiant est encadré par une charte. C’est un protocole d’accord pour éviter les dérapages. Si le comité de baptême ne le signe pas, il ne peut pas disposer d’un local. Sur cette charte, plusieurs points parmi lesquels: favoriser l’intégration de l’étudiant, l’inciter à aller aux cours et respecter son intégrité physique et morale.
Aurélien Piette, vice-président du groupement des cercles louvainistes explique: "C’est vraiment au cas par cas pour voir chaque personne jusqu’où elle peut aller. C’est aussi pour ça qu’il y a plusieurs aides et plusieurs personnes qui doivent très bien connaître les personnes qui font leur baptême, dont les parrains et marraines. Ils savent vraiment où sont les limites."
Le vice-recteur aux affaires étudiantes, Didier Lambert ajoute: "Clairement, respecter l’intégrité physique et morale c’est l’absence de toute violence qu’elle soit physique ou qu’elle soit morale par des pressions ou des menaces par exemple."
Des comitards formés
Plusieurs mois avant le début de l’année scolaire, puis en septembre, des responsables de baptême reçoivent une formation. Le respect de la charte et des notions de secourisme y sont abordés. Durant le baptême, ce n’est pas l’université qui contrôle les activités. La responsabilité incombe aux étudiants.
"Pendant le baptême, il y a plusieurs personnes de chaque comité qui ont des formations et qui font partie des activités de baptêmes qui eux, ont pour rôle de vérifier tout ça," ajoute Aurélien Piette. Et si ces conditions ne sont pas respectées, Didier Lambert présente le processus. "Alors il y a un cadre de sanction, soit des sanctions collectives, soit des sanctions individuelles. Pour l’instant, dans l’affaire qui nous occupe pour la Maison des Athlètes Francophones, ce sont des sanctions collectives qui ont été décidées. On n’en est pas encore à l’analyse des responsabilités individuelles."
Pour renforcer l’encadrement des baptêmes, faut-il légiférer en la matière? Le vice-recteur aux affaires étudiantes de l’UCL y est favorable.