Accueil Actu

Ingvar Kamprad, fondateur d'IKEA, est mort à 91 ans

Ingvar Kamprad, le fondateur du numéro un mondial de l'ameublement Ikea, est mort à 91 ans, a annoncé dimanche la branche suédoise du groupe sur son compte Twitter. "Ingvar Kamprad est parti calmement chez lui dans le Småland. Il était né en 1926 dans le Småland et avait fondé Ikea à 17 ans", a écrit IKEA Suède. Son empire emploie aujourd'hui 190.000 personnes dans le monde et génère un chiffre d'affaires annuel de 38 milliards d'euros. "C'était un entrepreneur unique qui a eu une grande importance pour l'économie suédoise", a réagi le Premier ministre suédois Stefan Löfvén auprès de l'agence suédoise TT.


La création d'Ikea

Né en 1926 en Suède, il a créé la chaîne Ikea en 1943. Le nom du célèbre magasin est un acronyme tiré de son nom Ingvar Kampard, de la ferme familiale où il a vécu Elmtaryd , et de son village natal, Agunnaryd. Au début l’entreprise Ikea ne vend, via du porte-à-porte, que des stylos, de la petite maroquinerie, des cadres, des bas en nylon, des bijoux et des nappes. En 1945, Ingvar décide de diversifier son commerce en lançant la vente par correspondance via un catalogue et ce n’est que quatre ans après la création d’Ikea, en 1947, qu’il décide d’ajouter à son offre les meubles.


Réputé pour sa pingrerie

Fils de paysans, Kamprad est devenu l'un des hommes les plus riches du monde en proposant des meubles originaux prêts à monter et pas chers. Résidant en Suisse entre 1977 et 2014, il s'était mis en retrait depuis quelques années, laissant la place à ses trois fils. Entre ses sympathies pronazies dans ses années de jeunesse avant-guerre et sa détestation du fisc suédois, l'homme, réputé pour sa pingrerie, détonait dans le pays scandinave champion de l'Etat-providence et de l'égalitarisme.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Du changement pour les élèves en première secondaire dès 2026 : une matière enseignée « depuis des lustres » va-t-elle disparaître ?

Du changement est prévu dès la rentrée prochaine pour les élèves qui entrent en première secondaire. Il concerne le fameux tronc commun. Des horaires, le contenu des cours ou encore le CEB sont concernés par des modifications. Comment réagit le secteur à ces différentes annonces ? Certains saluent l’arrivée des cours axés sur le numérique, d’autres s’inquiètent pour l’avenir de leur matière.