Accueil Actu

La Bourse de Paris remonte un peu la pente (+0,35%)

La Bourse de Paris se remettait d'une semaine difficile lundi à la mi-journée (+0,35%), ranimée par des indices manufacturiers meilleurs qu'attendu en zone euro, alors que les places chinoises ont bu la tasse au retour de congés du Nouvel An lunaire.

A 14H40 (13H40 GMT), l'indice CAC 40 progressait de 20,41 points à 5.826,75 points, dans un volume d'échanges de 1,26 milliard d'euros. Vendredi, il avait fini en nette baisse (-1,11%).

Après une ouverture sur un timide rebond, la cote parisienne remontait doucement la pente.

Wall Street se dirigeait pour sa part vers une ouverture en hausse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average avançait de 0,56%, celui de l'indice élargi S&P 500 de 0,64% également et celui du Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,74%.

Les marchés chinois ont subi un contrecoup lundi, après dix jours d'interruption à l'occasion du Nouvel An chinois, clôturant en baisse de plus de 7%. Les autres indices mondiaux avaient déjà bu la tasse la semaine dernière.

Le bilan du nouveau coronavirus, qui s'élève à 361 morts, dont 57 lors de la seule journée de dimanche, dépasse désormais celui du Sras de 2002-2003 en Chine continentale.

Pour contrer l'impact de l'épidémie alors que la croissance chinoise tourne déjà au ralenti, la banque centrale chinoise a décidé d'injecter lundi 1.200 milliards de yuans (156 milliards d'euros) dans l'économie.

"La crise sanitaire va de mal en pis, mais il semble que les investisseurs en Europe en aient profité pour faire de bonnes affaires", constate David Madden, analyste de CMC Markets.

"Le rebond relativement faible des marchés européens suggère qu'il n'y a pas d'optimisme débordant", poursuit-il.

L'activité manufacturière en Chine s'est essoufflée en janvier, affichant son rythme de croissance le plus faible depuis août. Cette donnée ne prend cependant pas en compte l'impact de l'épidémie de pneumonie virale en cours.

Face au nouveau coronavirus, les autorités ont imposé des mesures de confinement drastiques. La plupart des entreprises et usines, après avoir suspendu leur activité le 23 janvier pour les congés du Nouvel an lunaire, resteront fermées au moins jusqu'au 9 février, au risque de paralyser les chaînes de production à travers le pays, en particulier dans les secteurs électronique et automobile.

En zone euro, plusieurs indices PMI manufacturiers se sont redressés en janvier par rapport à décembre.

- Ingenico en tête du SBF 120 -

Ingenico grimpait de 13,83% à 119,75 euros tandis que Worldline perdait 1,33% à 62,90 euros. Worldline veut racheter son concurrent Ingenico pour 7,8 milliards d'euros en numéraire et en action, afin de créer le numéro quatre mondial du secteur des services de paiement.

TechnipFMC regagnait du terrain (+4,23% à 15,14 euros) après avoir souffert la semaine dernière des inquiétudes autour du coronavirus qui ont mis à mal les cours du pétrole.

En revanche, Sodexo s'adjugeait 1,46% à 95,98 euros, Deutsche Bank ayant entamé son suivi du titre avec une recommandation à "conserver" et un objectif de cours à 100 euros.

Engie prenait 0,35% à 15,62 euros. La directrice générale Isabelle Kocher, dont l'éventuelle reconduction à la tête du géant de l'énergie est contestée, se dit "très motivée" pour conserver son poste et défend son action de transformation du groupe, dans un entretien au Journal du dimanche. Barclays a abaissé sa recommandation à "pondération en ligne" contre "surpondérer".

  1. Euronext CAC40

À lire aussi

Sélectionné pour vous