Partager:
La commune d'Anderlecht possède un terrain de 60 ares qu'elle souhaitait gérer de manière écologique: la roselière de Neerpede. La réserve naturelle attire de nombreux visiteurs, mais elle a surtout pour fonction de redéployer la biodiversité. Armés de faux ou de débroussailleuses, des bénévoles passionnés tentent de protéger les milieux sensibles menacés par le reboisement.
"Ça permet d'accueillir pas mal de faune et de flore différentes", explique Stéphan Fumière, coordinateur de gestion pour Natagora.
Il n'y a pas vraiment d'espèces indigènes à protéger à Bruxelles, mais en favorisant le déploiement de la faune et la flore adéquates, les volontaires s'attellent à faire de ce site un corridor "pour que les oiseaux et les insectes puissent migrer d'un endroit à un autre, retrouver un endroit où ils peuvent nicher, se reproduire", ajoute le coordinateur de gestion.
Ils plantent des haies, creusent une mare pour attirer de nouvelles espèces. En raison de la météo pluvieuse, on ne voit pas les animaux, mais ils sont bien là. Des salamandres, des hirondelles, mais aussi des chauves-souris dont le recensement fait état d'un constat inquiétant.
"On a perdu 70% de la population", précise Patrick Vandenborre, bénévole pour Natagora.



















