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Trois quarts des automobilistes (76 %) admettent avoir déjà roulé plus de deux heures sans faire de break et près d’un sur cinq (19 %) plus de cinq heures d’affilée.
Certains (40%) déclarent même préférer manger au volant plutôt que de s’arrêter, selon les résultats d’un récent sondage de l’Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR) qui lance jeudi une nouvelle campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux à la veille des départs en vacances.
L’absence de pause n’est pourtant pas sans conséquence, souligne l’AWSR. La moitié des conducteurs interrogés (51 %) reconnaissent en effet s’être déjà sentis somnolents en cours de route. Une pause d’au moins 15 minutes toutes les 2 heures est dès lors recommandée afin de récupérer, préconise l’Agence. Dormir quelques heures dans sa voiture sur une aire de repos est aussi une possibilité en cas de fatigue trop importante.
Plus de la moitié des conducteurs (57 %) reconnaissent par ailleurs dépasser les limitations de vitesse lors de leur trajet. Si les raisons ne manquent pas pour expliquer l’envie d’appuyer sur le champignon, une vitesse excessive ou inadaptée est à l’origine d’un accident mortel sur trois, rappelle l’AWSR.
Le téléphone trop utilisé malgré l’interdiction
Autre enseignement de ce sodage, plus de deux conducteurs sur cinq (42 %) admettent avoir déjà été distraits par leurs passagers, qu’ils soient adultes ou enfants, lors de ces déplacements prolongés. L’utilisation du téléphone est par ailleurs assez fréquente (19 %) malgré l’interdiction en Belgique et dans la plupart des pays voisins.
Près d’un conducteur wallon sur quatre indique par ailleurs parfois conduire en « slashs ». Si ce n’est pas explicitement interdit par le code de la route, celui-ci impose de toujours rester maître de son véhicule, rappelle l’AWSR qui recommande dès lors de toujours porter une tenue adaptée à la conduite.
Enfin, un contrôle de la pression et de l’usure des pneus, du niveau d’huile et des feux sont autant d’éléments à garder en mémoire. Près d’un conducteur sur dix (8 %) déclare en effet avoir déjà été impliqué dans un accident de la route lors de ce type de trajet, et plus d’un sur cinq (22 %) a déjà connu une panne ou un problème technique.



















