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« La vitesse sur autoroute est une compétence fédérale ; ce qui ne permet pas de réglementer de façon différente selon les Régions. Mais l’importance en Wallonie, c’est de faire en sorte que les limitations actuelles soient respectées », a réagi mercredi le ministre wallon de la Sécurité routière, François Desquesnes (Les Engagés).
Avec sa collègue en charge de l’Environnement, Cécile Neven (MR), ils étaient interrogés en séance plénière du parlement wallon sur la proposition de la ministre flamande du Climat, Melissa Depraetere (Vooruit), de ramener à 100 km/h la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes du nord du pays. Selon la socialiste flamande, le gain se marquerait tant pour l’environnement que pour la sécurité routière.
« Cette proposition vise à réduire les émissions de CO2 de la Flandre. Elle ferait partie de la contribution flamande au Plan national énergie climat (PNEC) qui doit être remis à l’Europe pour fin septembre au grand plus tard. La contribution de la Wallonie, c’est le Plan Air Climat Energie (PACE) qui a sa propre feuille de route », a de son côté rappelé Cécile Neven.
L’autre volet invoqué par la ministre flamande, c’est la sécurité routière. « On a un travail avec le parquet et la police pour que les limitations soient contrôlées à vitesse réelle, sans mécanisme de tolérance. Nous avons également le projet de vitesse dynamique sur nos routes, qui sera expérimenté cette année », a souligné à ce sujet François Desquesnes. « La Wallonie avance », a-t-il conclu.


















