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Les caméras ANPR, qui reconnaissent vos plaques, vont verbaliser beaucoup plus d'infractions

Les caméras ANPR vont verbaliser de nouvelles infractions routières à partir du 1er juillet. Ces appareils, vous les avez certainement déjà croisés sur nos routes. Ils ressemblent à de simples caméras de surveillance. Mais ils en font beaucoup plus.

Car ANPR signifie Automatic Number Plate Recognition, soit Reconnaissance automatique de numéro de plaque. En août 2018, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Jan Jambon, avait annoncé l'installation de 3.000 de ces caméras à travers le pays jusqu'en 2020. Il y a des systèmes fixes, comme ceux installés sur les structures métalliques qui surplombent nos autoroutes ou ceux placés aux carrefours. Mais il y a aussi des caméras mobiles, que vous apercevez parfois au-dessus des ponts.


Plus d'infractions verbalisées

À partir du 1er juillet, plusieurs infractions ne nécessiteront plus la présence d'un policier pour être verbalisées, comme l'indiquent nos confrères de Sudpresse ce vendredi. Les caméras ANPR pourront donc repérer les erreurs et les traiter automatiquement.

Ce sont des arrêtés royaux publiés ce vendredi qui élargissent la gamme d'infractions qui pourront être constatées par les caméras ANPR:

  • Les véhicules qui s'engagent dans des carrefours déjà encombrés et bloquent l'endroit.
  • Les camions qui dépassent sur l'autoroute par temps de pluie.
  • Les conducteurs qui roulent à contresens.
  • Les véhicules qui empruntent des bandes de circulation pourtant indiquées comme fermées par une croix rouge au-dessus de la route.
  • Les automobilistes qui ne respectent pas les panneaux interdisant de tourner à droite ou de faire demi-tour ou vous obligeant à suivre une direction.

Vous seriez bien étonnés de tout ce que ces caméras peuvent faire

La technologie ne devrait pas en rester là. Selon Sudpresse, lorsque les arrêtés royaux ont été rédigés, l'infraction liée à l'utilisation du GSM au volant a été évoquée. Mais les appareils n'étaient pas encore au point pour repérer ces fautes. Dans les mois et années qui viennent, la technologie évoluera probablement et permettra certainement de verbaliser ce type de comportement. D'autres infractions pourraient également être ciblées à l'avenir: le non port de la ceinture, rouler sur la bande d'arrêt d'urgence, etc.

"Vous seriez bien étonnés de tout ce que ces caméras peuvent faire. Au début, il y aura sans doute une vérification humaine sur place. Mais un jour, ce ne sera même plus nécessaire. Ce qui n'empêchera évidemment pas le contrevenant de pouvoir se défendre", a prévenu Benoît Godart, de l'institut VIAS (ex-IBSR).

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