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L'Agence fédérale des médicaments demande de ne plus utiliser l'Ozempic pour traiter l'obésité: voici pourquoi

L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) invite les médecins et les pharmaciens à prescrire et délivrer le médicament Ozempic en priorité aux patients diabétiques, en raison de sa disponibilité "limitée" vu la hausse aiguë de la demande. Cette situation se poursuivra certainement jusque début 2024, précise mardi l'agence sur son site internet.

Ozempic, produit phare du groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk, est à l'origine un médicament contre le diabète, mais il est surtout connu pour son effet coupe-faim. Les personnes qui s'en injectent chaque semaine peuvent perdre jusqu'à 15% de leur poids, selon une étude Select réalisée en l'espace de quatre ans sur un échantillon de 17.000 personnes. 

Tant que la disponibilité est limitée, "la priorité doit être donnée à l'indication pour laquelle Ozempic est autorisé, à savoir le traitement des patients adultes dont le diabète de type 2 n'est pas suffisamment régulé, en complément d'un régime alimentaire et d'exercice physique", indique l'AFMPS. Dans les circonstances actuelles, l'utilisation hors indication d'Ozempic doit rester limitée. "Ce principe vaut assurément pour son utilisation pour traiter le surpoids chez les personnes dont l'indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 30kg/m² ou inférieur à 27kg/m² avec au moins une comorbidité liée au poids", ponctue-t-elle.  

L'agence annonce, par ailleurs, que le Rybelsus (comprimé à base de semaglutide utilisé pour contrôler le taux de sucre dans le sang chez les personnes diabétiques, NDLR) est également indisponible sur le marché en ce moment.

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