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Qui dit retour du printemps, dit retour des allergies au pollen de bouleau, notamment. Que peut-on faire en cas de symptômes pour limiter les désagréments ?
Le soleil est de retour et avec lui, les allergies, qui touchent de nombreux Belges chaque année. En ce qui concerne le pollen de bouleau, cela concerne au moins un Belge sur dix et nous sommes actuellement en plein dans la période avec tous les symptômes très désagréables que l'on connaît : les yeux qui piquent, la toux, la fatigue, le nez qui coule, etc.
Mauvaise nouvelle pour les personnes sensibles : en ce moment, sur le site allergie.be, on peut constater que la situation est critique : un seuil de 80 grains de pollen de bouleau par mètre cube a été dépassé à Bruxelles.
Et cela ne va pas aller en s'arrangeant : en effet, la situation est toujours accentuée par la faute du réchauffement climatique. Les saisons polliniques sont de plus en plus intenses, de plus en plus longues, car les périodes de floraison de noisetiers, de l'aune, mais aussi du bouleau se décalent et finissent par se chevaucher plus fréquemment.
Après le constat, place aux conséquences : que faire en cas de symptômes pour limiter les désagréments ? "C'est très important dans un premier temps de continuer à suivre son traitement de fond si on en a un", précise Caroline Fontenoy, qui anime chaque semaine le podcast "Capital Santé", disponible sur le site de RTL info. "Il y a toute une série de petites choses qu'on peut mettre en place, par exemple porter un masque, porter des lunettes, éviter les efforts physiques, ne pas sécher son linge à l'extérieur, utiliser des mouchoirs en papier, les jeter après chaque utilisation", décrit-elle.
Enfin, si ça devient vraiment trop gênant au quotidien, sachez que vous pouvez vous faire désensibiliser. À ce moment-là, il faut demander conseil à votre médecin traitant ou votre allergologue.
Enfin, comment faire pour ne pas confondre les allergies aux pollens avec un rhume ou un Covid ? Généralement, il n'y a pas de période d'incubation pour les allergies, c'est-à-dire qu'elles apparaissent au moment où vous êtes exposé. "Une allergie ne provoque ni fièvre, ni douleur musculaire, même si vous pouvez ressentir beaucoup de fatigue, mais aussi des difficultés respiratoires. En cas de grippe ou de rhume, les symptômes sont moins longs, contrairement aux allergies qui durent plusieurs semaines, mais en cas de doute, il est toujours recommandé de consulter votre médecin qui pourra faire la part des choses", conclut notre journaliste.
