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Une cinquantaine de travailleurs et représentants syndicaux de Liberty Steel se sont réunis symboliquement, jeudi, sur les rails du tram à Liège pour exprimer leur ras-le-bol et réclamer d'urgence la relance de l'activité sur les sites liégeois.
Le rendez-vous était donné au centre-ville de Liège, sur le parcours du tram, afin d'illustrer symboliquement que, tout comme les Liégeois attendent le tram, les travailleurs de Liberty Steel attendent depuis des mois la relance de l'activité sur les sites liégeois (Sclessin et Galva 5 à Flémalle). Ceux-ci sont à l'arrêt depuis la reprise par Liberty Galati, filiale roumaine, en juin 2023. Ce qui représente 530 travailleurs mis au chômage.
Ils étaient aussi rassemblés face au bâtiment de Wallonie Entreprendre (ex-Sogepa), l'outil économique et financier de la Wallonie au service des entreprises, où les syndicats estiment qu'on y a "un rôle à jouer". L'action, en front commun (CSC Metea et Setca), s'inscrivait dans un mouvement initié au niveau européen sachant que "la situation des sites de Liberty Steel en Europe se dégrade également", relèvent les syndicats.
Les travailleurs réclament la relance de l'activité sur les sites liégeois et ce, d'urgence avant que les outils ne soient plus en état d'être réactivés. "Soit par Liberty Steel mais je n'y crois pas. Soit d'autres entreprises s'il se confirme que les intentions sont de céder les installations de Liège", conclut Jordan Atanasov, secrétaire principal CSC Metea.
