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Depuis 2013, 15 entreprises ont annoncé des licenciements collectifs visant plus de 500 emplois en Belgique, selon des chiffres communiqués par le SPF Emploi, après l'annonce lundi par le constructeur de bus Van Hool de son intention de supprimer 1.100 emplois.
Le licenciement collectif le plus lourd en termes d'emplois des 10 dernières années remonte au 11 juin 2014 lorsque l'enseigne Delhaize Belgique avait annoncé vouloir se séparer de 2.500 personnes. Vient ensuite l'annonce de la fermeture de Caterpillar Gosselies, le 2 septembre 2016, qui allait provoquer 2.101 licenciements. Mais cette fermeture avait été précédée par une restructuration qui avait déjà touché 1.400 emplois de l'entreprise américaine à Gosselies en 2013. Cette année-là, le sidérurgiste ArcelorMittal avait fait part, le 24 janvier, de sa volonté de biffer 1.300 emplois dans la phase à chaud liégeoise.
Le troisième licenciement collectif le plus important des 10 dernières années est celui mené par ING Belgique, avec l'annonce le 3 octobre 2016 de son intention de licencier 1.700 collaborateurs.
Le SPF Travail rappelle que les intentions de licenciements ne correspondent pas toujours au nombre de licenciements effectifs. La procédure Renault et les négociations avec les syndicats, souvent, permettent d'atténuer le choc sur l'emploi.
D'autres grosses restructurations ont secoué Carrefour Belgium (1.233 licenciements annoncés le 25 janvier 2018), Brussels Airlines (950 suppressions d'emplois annoncées le 12 mai 2020, en pleine pandémie), GSK (720 licenciements annoncés le 5 février 2020), TNT Express (671 licenciements annoncés le 19 janvier 2021), Match-Profi (656 licenciements annoncés le 22 septembre 2023), AXA Belgium (650 licenciements annoncés le 5 septembre 2016), Sappi Lanaken (642 licenciements annoncés le 10 octobre 2023), Makro Cash Carry Belgium (568 licenciements annoncés le 14 juin 2016), Compass Group (550 licenciements annoncés le 4 juin 2020) et Logistics Nivelles (518 licenciements annoncés le 22 septembre 2021).
