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Le géant pétrolier britannique Shell a annoncé jeudi un bénéfice en forte hausse au premier trimestre malgré le repli des cours des hydrocarbures, comparé à l'an dernier à la même période, qui avait été marquée par une forte charge liée à la sortie de Russie.
Le bénéfice net part du groupe ressort en progression de 22% sur un an à 8,7 milliards de dollars. Le bénéfice ajusté, mesure la plus suivie par les marchés, affiche une progression plus modérée de près de 6% à 9,6 milliards de dollars.
Les résultats ont notamment bénéficié d'une baisse des dépenses opérationnelles et d'une meilleure performance en chimie.
Le chiffre d'affaires trimestriel s'inscrit à 89 milliards de dollars (+7%).
Le directeur général de Shell, Wael Sawan, s'est félicité dans un communiqué jeudi de résultats "solides" et indique que le groupe va démarrer un programme de rachat d'actions de 4 milliards de dollars pour les trois prochains mois.
Les chiffres du premier trimestre bénéficient d'un avantage comparatif comparé à la même période l'an dernier, au début de l'invasion russe de l'Ukraine, quand le géant énergétique avait passé une lourde charge de 3,9 milliards de dollars liée à son retrait progressif de Russie, bien moins importante toutefois que celle de son rival BP.
Début avril, Shell avait indiqué qu'il tablait sur une augmentation de sa production de gaz au premier trimestre par rapport au dernier trimestre 2022.