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Wall Street termine en hausse avec les bonnes nouvelles de l'inflation et des entreprises

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, réjouie par une nouvelle bonne surprise sur l'inflation et plusieurs relèvements de prévisions de sociétés, au point de signer des sommets de plusieurs mois.

Le Dow Jones a gagné 0,14%, l'indice Nasdaq a pris 1,58% et l'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,85%. Nasdaq et S&P 500 ont enregistré leur plus haut niveau en clôture depuis début avril 2022.

"C'est clairement une vague" d'achats, a commenté Steve Sosnick, d'Interactive Brokers, au sujet des dernières séances.

La place new-yorkaise a bien réagi à l'indice des prix à la production américains PPI, qui est ressorti inférieur aux attentes en juin, à 0,1% contre 0,2% anticipé par les économistes.

Sur un an, les prix de gros n'ont augmenté que de 0,1%, leur rythme le moins rapide depuis août 2020.

"Le marché est vraiment encouragé par ces deux indices, le CPI (pour les prix à la consommation)", mercredi, "et le PPI, qui ont tous deux été moins élevés que prévu", a expliqué Steve Sosnick.

Depuis deux ans, les investisseurs s'inquiètent de l'inflation et du resserrement monétaire (hausse des taux d'intérêt) de la banque centrale américaine (Fed) pour la juguler. "Mais si elle est retombée à 3% (pour les prix à la consommation), la Fed ne va pas avoir à batailler beaucoup plus", espère l'analyste.

Tout comme la veille, les taux obligataires se sont brutalement détendus. Le rendement de l'emprunt d'Etat américain à 10 ans ressortait à 3,76%, contre 3,85% la veille en clôture.

Wall Street a aussi salué la première salve de publications d'entreprises, qui marquait le début officiel de la saison des résultats.

Le géant des sodas et snacks PepsiCo (+2,38%) a fait état de résultats très supérieurs aux attentes et relevé ses prévisions annuelles. Le groupe de Purchase (Etat de New York) a été tiré par des hausses de prix qui lui ont permis de compenser une stagnation voire une baisse de ses volumes dans plusieurs régions.

Quant à Delta Air Lines (-0,50%), la compagnie aérienne a nettement surpassé les prévisions et revu ses prévisions annuelles en hausse. "La demande de voyages en avion reste solide", a indiqué le directeur général, Ed Bastian.

Satisfaits d'un climat macroéconomique meilleur qu'espéré, les opérateurs vont maintenant concentrer leur attention sur la santé des entreprises, qui va déterminer la trajectoire des indices à court terme, selon Steve Sosnick.

La barre est haute pour les résultats de sociétés, prévient Patrick O'Hare, de Briefing.com, car "beaucoup de bonnes nouvelles ont déjà été intégrées" par le marché. Une mauvaise publication de banque, par exemple, pourrait susciter des remous, selon lui.

Les données trimestrielles de plusieurs géants bancaires sont attendues vendredi.

Après une phase de stabilisation, les capitalisations géantes de Wall Street, toutes issues du secteur technologique, sont reparties de plus belle, que ce soit Alphabet, la maison mère de Google (+4,36%), Amazon (+2,68%) ou Nvidia (+4,73%).

Le constructeur de camions électriques Nikola s'est envolé (+60,87%) après avoir enregistré une commandes de 50 véhicules de la part du producteur d'hydrogène BayoTech.

Le secteur des cryptomonnaies a décollé après une décision de justice partiellement favorable aux émetteurs de la devise numérique XRP, qui était poursuivie par le régulateur américain des marchés, la SEC.

La plateforme d'échanges de cryptomonnaies Coinbase a notamment pris 24,49% sur la seule séance de jeudi.

Le laboratoire Perrigo a avancé (+0,48%) après le feu vert de l'Agence américaine du médicament, la FDA, à la commercialisation aux Etats-Unis de la première pilule contraceptive sans ordonnance, baptisée Opill.

Le géant pétrolier ExxonMobil a reculé (-1,83%) après avoir révélé l'acquisition du spécialiste de la captation de CO2 Denbury (-1,26%), valorisé 4,9 milliards de dollars.

  1. Nasdaq

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