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Ariane six dans son hangar de protection installé il y a quelques jours. L’aboutissement d’un long processus.
« Parfois, je l’imagine très proche, parfois beaucoup plus loin. Mais elle est à 800 mètres », raconte Ralf, toujours impressionné alors qu’il voit le lanceur chaque jour. Et pourtant, ce sont ses équipes qui, dans ce hall, assemblent la fusée.
« On le fait en manière horizontale, raconte Ralph Tucker, directeur de programme d’exploitation d’Ariane 6. C’est différent d’Ariane cinq où c’était vertical. Ici, c’est plus facile parce que c’est dans cette manière, parce que c’est plus facile avec l’ergonomie, l’accessibilité. »
Plus rapide aussi, car toutes les parties de la fusée arrivent directement des usines européennes. L’enjeu est stratégique pour l’industrie spatiale de l’Union être indépendante car c’était la Russie qui lançait ces satellites Galileo.
« Pour le futur, on va lancer et maintenir la constellation Galileo avec Ariane, explique Toni Tolker Nielsen, directeur du transport spatial – ESA. Donc ça, c’est une question de souveraineté. On doit pouvoir lancer un système européen souverain avec un lanceur souverain, Ariane six.
« Avec Ariane six, on est de nouveau souverains et autonomes pour l’accès à l’espace pour nos applications spatiales », déclare Javier Benedicto, directeur de navigation – ESA.
Ariane 6 doit réaffirmer une fois de plus ce soir son rôle pour garantir à l’Europe un accès à l’espace ô combien important face aux prises de position des États-Unis et de la Russie.
