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Un test ADN a permis de résoudre un cas d’échange involontaire de bébés dans un hôpital du sud de l’Autriche, plus de 35 ans après les faits. Selon la chaîne de télévision autrichienne ORF, les deux jeunes femmes ont pu se rencontrer et enfin faire connaissance avec leur famille biologique.
Les deux femmes, nées au mois d’octobre 1990 dans la région de Graz en Autriche, ont découvert qu’elles avaient été échangées à la naissance grâce à des prises de sang.
Des parents biologiques introuvables
La première avait réalisé un don de sang il y a déjà plusieurs années, révélant une incompatibilité de groupe sanguin avec celui de ses parents. C’est cet évènement qui lui a donc appris qu’elle n’était pas la fille biologique du couple l’ayant élevée jusque-là. Ça a également été le déclencheur d’une recherche de ses parents biologiques, qui s’est soldée par un échec après plusieurs mois de fouilles et un appel à témoins en 2016.
Plus récemment, la seconde a découvert les faits dans un contexte similaire, suite à une prise de sang alors qu’elle était enceinte. En effet, lors de cet examen médical datant d’il y a plusieurs semaines, le groupe sanguin de la jeune femme démontrait aussi une incompatibilité avec celui de ses parents.
Un test ADN clôture l’affaire
C’est l’appel à témoins lancé par la première femme qui a permis à la seconde de faire le lien entre leurs deux histoires. Elles ont ainsi pris contact. Ensuite, un test ADN a été réalisé, permettant de confirmer les faits, a révélé ORF.
Selon le journal autrichien Kronen Zeitung, cet échange involontaire peut être expliqué par le fait que les deux bébés avaient d’abord été gardés en couveuse loin de leurs mères en raison de leur prématurité. C’est à ce moment-là que l’échange malencontreux a pu se produire.
