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« 10-Septembre » en France : « 80.000 gendarmes et policiers » mobilisés, « aucune violence » tolérée, prévient le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau

Par RTL info avec AFP
Près de 80.000 gendarmes et policiers seront mobilisés mercredi pour encadrer le mouvement social « Bloquons tout », a annoncé lundi soir le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

Quelque « 80.000 gendarmes et policiers » seront mobilisés mercredi pour éviter tout débordement dans le cadre du mouvement social « Bloquons tout », a annoncé lundi soir Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur bientôt démissionnaire.

« On ne tolérera aucun blocage, aucune violence », a-t-il ajouté sur France 2. Bruno Retailleau, qui doit réunir mardi matin l’ensemble des préfets pour évoquer la mobilisation du 10-Septembre, a vivement critiqué La France insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon, les accusant de vouloir créer « un climat insurrectionnel » en France.

Le président des Républicains a vivement critiqué La France insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon, les accusant de vouloir « souffler sur les braises de l’exaspération de la colère des Français ».

Les insoumis « veulent créer, comme je l’indiquais, un climat insurrectionnel », a-t-il dénoncé.

Analysant la genèse et l’évolution du mouvement du 10-Septembre, le ministre a observé qu’« au départ, il y a eu une mobilisation citoyenne » qui « a été depuis confisquée et détournée ». Puis « ça a été une radicalisation » par « la mouvance d’extrême gauche », a-t-il poursuivi.

« On sait que ces groupuscules (…), ils sont déterminés, ils sont organisés et l’ultragauche est ultraviolente », a développé Bruno Retailleau, disant craindre des actions violentes mercredi.

Les autorités s’attendent mercredi à des actions diverses sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques.

Les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement « horizontal » et sans chef. « Chacun fait ce qu’il veut » dans un contexte de « grogne et de colère », avait noté auprès de l’AFP une source sécuritaire en fin de semaine dernière.

Les policiers et gendarmes mobilisés « auront une consigne très claire, c’est la fermeté » et « ils devront interpeller au maximum » en cas de délits soupçonnés, a indiqué lundi soir Bruno Retailleau.

« Quand il y a des cortèges, on les accompagnera parce que c’est un droit constitutionnel de manifester tranquillement. Mais on ne supportera vraiment aucune violence ni débordement », a-t-il prévenu.

Interrogé sur les propos de Bruno Retailleau, Jean-Luc Mélenchon a estimé que « le ministre de l’Intérieur est en guerre contre le peuple français ».

« Je le dis les yeux dans les yeux à tous ceux qui m’écoutent : ne faites rien d’autre que des choses qui soient maîtrisées et calmes », a lancé le leader LFI sur France 2.

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