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Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, touche à sa fin ce vendredi, après avoir duré un mois. Des moments forts, il y en a eu, comme les auditions des proches de Delphine. Ses amies ont raconté à quel point son mariage battait de l’aile. La famille continue, en décrivant un Cédric odieux et méprisant.
Un des deux enfants du couple a également évoqué les violences subies par son père. L’amant de Delphine est entièrement convaincu que Cédric est coupable. La mère de l’accusé émet même des doutes quant à l’innocence de son fils.
Ce n’est pas tout, l’audition de Cédric Jubillar a également fait parler d’elle. Il martèle son innocence, a fait peu de commentaires et a parfois même arboré un demi sourire.
Pas de corps et pas d’aveux
La particularité de cette affaire, c’est qu’il n’y a pas d’aveux… Et pas de corps. Pourrait-il dès lors être condamné ? Cela s’est déjà vu dans des affaires similaires, mais pas chez nous.
En Belgique, on n’a en effet jamais connu une telle affaire. Aux États-Unis, il y a eu un cas qui ressemblait à l’affaire Jubillar, dans les années 70. Un homme a été condamné pour le meurtre de sa femme, il clamait son innocence, mais a fini par avouer après avoir purgé sa peine.
Et en France, l’histoire qui se rapproche le plus de l’affaire Jubillar, c’est l’affaire Amandine Estrabaud. Il s’agit d’une surveillante d’école disparue en 2013 dans le sud. La femme connaissait vaguement un maçon, dénommé Guerric Jehanno. Il a été reconnu coupable de viols et de meurtre. Il purge aujourd’hui sa peine, même s’il a toujours clamé son innocence, et que le corps n’a jamais été retrouvé.

















