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Une ancienne petite-amie de Cédric Jubillar affirme, dans Le Parisien, que ce dernier lui aurait confié avoir tué sa femme Delphine, disparue en décembre 2020. « Un jour, il m’a dit que nous étions comme Bonnie and Clyde », raconte la jeune femme, qui a entamé une relation avec lui début 2021 alors qu’il était déjà incarcéré.
Ces révélations recoupent des déclarations initiales publiées par La Dépêche du Midi. Elle y affirme que Cédric Jubillar l’aurait menacée au parloir et aurait mimé sur elle le geste d’étranglement qu’il aurait infligé à Delphine. « Il m’a dit avoir étranglé Delphine et a même imité sur moi le geste qu’il aurait fait pour la tuer », confie-t-elle. Selon elle, il aurait aussi précisé que « tout s’était passé à l’intérieur de la maison, dans le salon, sans un bruit quasiment ».
Une version changeante
Le corps de Delphine Jubillar n’a jamais été retrouvé. À son ex-compagne, Cédric Jubillar aurait évoqué un lieu d’inhumation : « Il m’a fait comprendre qu’il avait eu le temps de préparer le lieu où il l’a enterrée et qu’il s’était servi pour cela d’une pioche. Pas le soir même mais bien avant. »
La jeune femme décrit un homme à la parole fluctuante : « Ses versions des faits (…) évoluaient toujours un peu », explique-t-elle, tout en admettant ne pas savoir « ce qui pouvait être vrai ».
Concernant le mobile, il lui aurait parlé de tensions liées à « la maison et de la garde des enfants ». Mais selon elle, « il a besoin d’être dans un rapport de domination ». Elle ajoute : « Je lui ai même demandé s’il pourrait me tuer un jour. Il m’a répondu : ‘Je l’ai déjà fait une fois, je peux le faire deux fois mais si tu ne me trompes pas, tu n’as rien à craindre.’»
Depuis l’été 2021, Cédric Jubillar est en détention provisoire. Malgré ces accusations, il continue de nier les faits. Son procès est prévu le 22 septembre devant la cour d’assises d’Albi.



















