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Un homme d'une vingtaine d'années, fiché pour radicalisation (fiché S) et armé d'un couteau, a tué un enseignant et blessé grièvement deux personnes vendredi matin dans un lycée à Arras (Pas-de-Calais). Les faits se sont déroulés devant et dans l'enceinte de la cité scolaire Gambetta-Carnot, un établissement public du centre-ville qui compte environ 2.000 élèves, allant du collège au BTS.
Sur les lieux, notre équipe RTL info a recueilli le témoignage de la tante d'une élève. "C'est choquant parce qu'on ne s'y attend pas. Surtout pas à Arras, on se dit c'est un coin tranquille", confie Amanda. "J'appréhende la réaction de mes petits quand ils vont sortir de l’école, quand ils vont apprendre ça. Je pense qu'ils seront choqués".
Elle a une amie très proche qui a vu le terroriste enfoncer le couteau sur le cou du monsieur
La nièce d'Amanda a elle-même été bouleversée par les événements. "Elle a les larmes aux yeux. Elle n'arrive même pas à parler. En fait, je lui ai est demandé comment ça s'est passé... Elle n'arrive pas à parler en fait. Elle ne sait pas comment expliquer. On lui laisse le temps de se poser. Je pense que le soir, elle va nous expliquer tranquillement ce qui s'est passé", confie-t-elle.
Une autre élève a observé la scène extrêmement choquante. "Elle a vu quelque chose, elle n'a pas vu toute la scène, mais elle a une amie très proche qui a vu le terroriste enfoncer le couteau sur le cou du monsieur. Son amie explique bien que le monsieur, il a fait rentrer le couteau, il a tiré vers le bas, et tout est sorti", ajoute Amanda.
J'ose même pas me mettre à la place des parents
La tante observe avec émoi ce qui se passe autour d'elle. "On voit ici les parents qui serrent leurs enfants... J'ose même pas me mettre à la place des parents parce que je ne sais pas comment je réagirais à leur place. Le fait de savoir que son fils ou sa fille est à l'intérieur, qu'il y a un terroriste. Ça doit être bouleversant pour les parents et même pour les enfants. C'est un traumatisme à vie tel que c'est parti. Ils ne sont pas près d'oublier", réagit notre témoin.


















