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Nicolas Sarkozy est sorti de prison ce lundi peu avant 15 heures, discrètement, malgré la présence de nombreux journalistes aux abords de la prison parisienne de la Santé. La cour d’appel de Paris a décidé sa remise en liberté après trois semaines de détention.
Un retour sous les projecteurs dès le 11 novembre ?
À peine libéré, une question se pose : sera-t-il présent, ce mardi, aux cérémonies du 11 novembre aux côtés d’Emmanuel Macron ? En tant qu’ancien président de la République, il y a toute sa place, rappelle notre envoyé spécial à Paris, Christophe Giltay.
« Il est invité à chaque fois qu’il y a des commémorations officielles en France. Il a un rang protocolaire élevé, c’est encore aujourd’hui le cinquième personnage de l’État », précise-t-il. « François Hollande est le sixième, parce qu’il a été président après lui. »
Y aller… ou faire profil bas ?
Reste la question de l’opportunité. Sa récente incarcération pourrait inciter Nicolas Sarkozy à s’effacer temporairement. Mais Christophe Giltay estime qu’il pourrait, au contraire, choisir d’affirmer sa position : « Ne pas y aller, ce serait d’une certaine manière reconnaître une forme de culpabilité, ou de gêne. Venir, c’est montrer qu’il reste droit dans ses bottes, qu’il est innocent, et qu’il assume. » Et de conclure : « Je me trompe peut-être, mais à mon avis, il va y aller. »
Nicolas Sarkozy est désormais libre. Il attend son procès en appel, qui devrait commencer en mars. Dans ce contexte sensible, chaque geste, chaque apparition publique de l’ancien président sera scrutée de près.


















