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Plus d'une centaine de militantes et militants de la CGSP se sont rassemblés vendredi matin au siège du syndicat socialiste à Mons dans le cadre de la journée d'action pour les droits des femmes. Ils sont ensuite partis en cortège vers le marché hebdomadaire, où ils ont mené une action de sensibilisation. Ils se sont ensuite rendus à l'Hôtel de Ville, où ils devaient rencontrer Marie Meunier, échevine, notamment, de l'Egalité des chances homme/femme.
"Nous aimerions que cette journée pour les droits de la femme n'existe plus. Nous demandons l'égalité, pas la supériorité. Il faut que certaines choses soient reconnues", a expliqué Sabrina Lepine, présidente de la commission des femmes de la CGSP Mons-Borinage.
"Des dossiers ont évolué", a-t-elle reconnu, "comme le droit de vote, le droit à l'avortement, l'égalité salariale en cours dans le secteur public, ce qui n'est pas encore le cas dans le privé".
Les combats restent cependant très nombreux, notamment au niveau des mentalités envers la femme, au niveau du harcèlement, des postes à responsabilités qui ne sont pas confiés aux femmes, a énuméré la syndicaliste socialiste. "Nous rencontrons les autorités communales de Mons vendredi pour voir sur quels points le combat pour l'égalité peut encore avancer. Nous vivons une journée symbolique pour les droits des femmes mais le combat est quotidien."
La représentante de la CGSP a souligné la présence de collègues masculins dans le cortège à Mons. "Nous sommes très satisfaites de voir que plusieurs hommes sont venus nous soutenir dans notre action."
