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Un jeune Belge en vacances poignarde un homme qui draguait sa copine : la sentence est tombée, il purgera sa peine en Belgique

Par RTL info
Ce week-end, un Belge avait été épinglé pour avoir poignardé un homme qui regardait d’un peu trop près sa copine à son goût. Les faits avaient eu lieu sur une plage de France.

Un jeune Belge d’une vingtaine d’années a été arrêté en France après avoir poignardé un homme sur une plage à Mimizan, au sud de Bordeaux, révélait le journal Sud Ouest.

L’incident s’est produit dans la nuit de vendredi à samedi devant le bar Pili Pili, à Mimizan, sur la côte landaise. Le prévenu, un jeune Belge en vacances dans la résidence secondaire de ses parents, a poignardé un autre homme lors d’une altercation. La victime a été grièvement blessée, mais son pronostic vital n’est plus engagé.

Jugé en comparution immédiate à Mont-de-Marsan, il a écopé de 18 mois de prison, dont 9 ferme. Il purgera sa peine en Belgique. Sa famille et sa petite amie de 16 ans étaient présentes au procès

Un garçon sans antécédents judiciaires

À l’audience, le jeune homme est apparu calme, visiblement bouleversé. Sans casier judiciaire, il a reconnu la gravité de son geste : « Je suis revenu parce que ce que j’ai fait, ce n’est pas normal, pour voir comment allait ma copine et me rendre à la police », a-t-il déclaré.

Mais les circonstances restent floues : il a expliqué avoir quitté la scène pour se rendre à la plage, sans pouvoir expliquer ce geste. « Pour se débarrasser de la preuve », a avancé le procureur. Son avocate, Maître Clara Carbonell, a plaidé l’état de choc : « Il était sidéré par ce qu’il venait de faire. »

Ce soir-là, le jeune homme, en vacances avec des amis et sa compagne, décide d’abord de ne pas sortir, puis les rejoint vers 1h du matin au bar. Là, il voit un homme aborder sa petite amie et lui demander son compte « Snapchat ». Il tente de l’éloigner, mais la situation dégénère : une gifle est donnée, une bagarre éclate. Trois jeunes s’en prennent à lui. Des témoins affirment qu’il est « roué de coups », d’autres évoquent un comportement agressif : « Il n’avait aucune émotion sur le visage et voulait taper tout le monde. »

La justice a donc tranché dans cette affaire : un acte grave, dans un contexte de violence confuse.

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