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35 morts dans les attaques d'une école et d'une ambulance dans la bande de Gaza: la pause humanitaire toujours refusée

Vingt personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dans une attaque "visant" une école dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé tôt samedi le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien. Quinze personnes ont aussi été tuées dans une frappe qui a touché une ambulance à l'entrée du plus grand hôpital de Gaza.

"Vingt martyrs et des dizaines de blessés sont arrivés à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza après l'attaque ciblée d'une école transformée en camp de fortune pour les personnes déplacées dans la zone d'al-Saftaoui, dans le nord de la bande de Gaza", a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué. "Plusieurs obus de mortier de chars sont tombés sur l'école qui a été directement visée", a-t-il ajouté.

Le ministère de la Santé du Hamas a aussi annoncé qu'une frappe israélienne ayant visé vendredi une ambulance à l'entrée du plus grand hôpital de Gaza avait fait 15 morts, Israël confirmant avoir ciblé le véhicule utilisé, selon lui, "par une cellule terroriste du Hamas". Quinze personnes sont mortes et 60 blessées, a affirmé le ministère tôt samedi matin, après un précédent bilan de 13 morts et 26 blessés.

Selon son porte-parole Ashraf al-Qidreh, l'ambulance faisait partie d'un convoi qui transportait "plusieurs blessés en route pour être hospitalisés en Egypte". Après cette frappe, qui a eu lieu devant l'hôpital al-Chifa où se sont réfugiés des milliers de déplacés, un correspondant de l'AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d'une ambulance endommagée. Des images de l'AFPTV montrent également des civils transportant des blessés ensanglantés. D'autres gisent au sol, visiblement projetés par le souffle de l'explosion. L'armée israélienne a confirmé cette frappe, assurant que l'ambulance ciblée était "utilisée par une cellule terroriste du Hamas".

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est dit "profondément choqué". Le chef de l'ONU s'est dit quant à lui "horrifié" par une frappe de l'armée israélienne sur une ambulance à Gaza vendredi, ajoutant que le conflit entre Israël et le Hamas "doit s'arrêter". "Je suis horrifié par l'attaque rapportée à Gaza sur un convoi d'ambulances à l'extérieur de l'hôpital d'al-Chifa. Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes", a déclaré le secrétaire général Antonio Guterres, dans un communiqué.

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