Partager:
Les secours indiens envisagent de creuser un nouveau puits pour libérer 41 ouvriers piégés depuis une semaine dans un tunnel effondré, après avoir suspendu des travaux de forage par crainte de nouvelles chutes de débris, ont indiqué les autorités samedi soir.
Bhaskar Khulbe, un haut fonctionnaire du gouvernement impliqué dans les opérations de secours, a déclaré qu'il était désormais envisagé de creuser un puits par le haut. "Nous explorons toutes les options pour sauver les travailleurs", a-t-il dit.
Les secours s'efforcent de dégager les débris dans un tunnel routier en construction dans l'État d'Uttarakhand, au nord de l'Himalaya, depuis l'effondrement il y a une semaine, d'une partie du tunnel que les ouvriers étaient en train de construire.
Mais les travaux de forage de tonnes de terre et de roche à l'intérieur du tunnel, pour atteindre les ouvriers, ont été suspendus samedi après qu'un fort craquement s'est produit la veille, laissant craindre que le plafond ne s'effondre.
L'objectif était d'introduire un tuyau d'acier d'environ 90 centimètres de diamètre par lequel auraient été évacués les ouvriers, qui sont tous encore en vie.
Un délai de "quatre à cinq jours maximum" est prévu par les secours pour libérer les ouvriers, a ajouté M. Khulbe, sans fournir plus de détails.
L'agence de presse Press Trust of India a pour sa part indiqué que "les préparatifs pour forer un trou vertical depuis le haut de la colline" avaient commencé.
Des médias indiens ont également diffusé une photo d'un excavateur déblayant la terre sur le haut de la colline, au-dessus du tunnel.
Les secours communiquent avec les hommes piégés à l'aide de radios. De la nourriture, de l'eau, de l'oxygène et des médicaments ont également été envoyés aux ouvriers via un tuyau de 15 centimètres de large.
Mais des proches ont confié que les ouvriers bloqués dans un espace de 400 m de long depuis le 12 novembre, sont désespérés, ont rapporté les médias indiens.
"Ils sont en larmes (...) Ils ont commencé à nous demander si nous leur mentions concernant les efforts déployés pour les sauver", a déclaré samedi l'un d'eux à la presse, sans donner son nom.