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« Cela prouve que l’appétit de l’agresseur ne fait que grandir » : la Russie veut une reconnaissance « internationale » des régions ukrainiennes annexées

Par RTL info avec Belga
La Russie exige que ses annexions en Ukraine soient reconnues internationalement pour une « paix durable », une position rejetée fermement par Kiev et ses alliés occidentaux.

La Russie cherche à faire reconnaître internationalement comme partie de son territoire les régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion, afin d’assurer une paix « durable », a indiqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une interview publiée mercredi.

Le président russe Vladimir Poutine réclame que Kiev cède à la Russie les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion depuis septembre 2022, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Des conditions inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux.

L’Ukraine, pour sa part, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20 %.

« Pour que la paix soit durable, les nouvelles réalités territoriales qui sont apparues (…) doivent être reconnues et formalisées conformément à la loi internationale », a déclaré M. Lavrov, dans une interview publiée sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.

Son homologue ukrainien, Andrïi Sybiga, a très vite réagi à ces déclarations : « Une nouvelle série de vieux ultimatums. La Russie n’a pas changé ses objectifs brutaux et ne montre pas la moindre disposition à des négociations significatives », a-t-il déclaré sur ses réseaux sociaux.

« Cela prouve que l’appétit de l’agresseur ne fait que grandir quand il n’est pas soumis à la pression et à la force. Il est plutôt temps de frapper la machine de guerre russe avec de nouvelles sanctions sévères », a-t-il ajouté.

La Russie continue d’exiger de l’Ukraine la cession du Donbass (est), qu’elle ne contrôle pas intégralement, mais est disposée à geler le conflit dans le sud de ce pays le long des lignes de front actuelles, a assuré la semaine dernière la Turquie qui a accueilli trois sessions de pourparlers entre Russes et Ukrainiens cette année à Istanbul.

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